L'équipe de Suisse masculine a établi un nouveau record en obtenant 40 podiums grâce au triplé du géant de Hafjell où Meillard a devancé Odermatt et Tumler. Et la saison n'est pas terminée.

Le ski suisse vit une période incroyablement dorée, surtout grâce aux messieurs cette saison. Le triplé en Norvège a permis de faire passer le nombre de podiums sur la saison de 37 à 40 et d'établir du même coup un nouveau record. L'ancienne meilleure marque datait de la saison 1984/85 avec 38 podiums lors de «l'ère Zurbriggen».
«Ils l'ont fait en vitesse, je l'ai vécu aux Championnats du monde lors du combiné par équipe et maintenant un triplé en géant, c'est génial, a réagi Loïc Meillard au micro de SRF. Les saisons précédentes, ça s'était déjà très bien passé. Ca a poussé les jeunes qui ont essayé de s'améliorer et cela nous a aussi poussés, nous les routiniers. Cela nous aide à passer à un autre niveau. Nous devons en profiter parce que ce n'est pas évident.»
Battu pour 0''14 par Meillard, Marco Odermatt arborait un large sourire face à la caméra de SRF, parce qu'il pouvait savourer deux nouveaux globes: «Cette longue saison se termine bientôt et il devient de plus en plus difficile de créer la tension nécessaire en course. D'un point de vue suisse, cette journée fut parfaite. Pour le globe, il faut aligner les solides résultats et ne pas commettre les erreurs que j'ai faites en début de saison. Je me suis retrouvé avec un zéro pointé après deux courses, ce qui est généralement rédhibitoire. Le fait d'avoir réussi à obtenir le globe de géant de cette manière est vraiment beau. Les trois premiers étaient gagnés de façon plus nette, dès le départ.
Le Nidwaldien, qui banalise l'exploit depuis quatre hivers, a également tenu à rappeler la difficulté d'être bon tout au long de la saison: «Avec le temps, on oublie ce que représente une victoire au général de la Coupe du monde. C'est déjà assez difficile de réussir cela dans une seule discipline, alors dans trois... D'être sur le podium avec Thomas Tumler, c'est un rêve qui se réalise. Et puis, grâce à ces neuf centièmes, je remporte le petit globe, alors merci!»