Quatrième du géant, Lara Gut-Behrami a achevé ses Championnats du monde jeudi à Méribel. La Tessinoise quitte la station française sans médaille autour du cou. Sa frustration était grande à l’issue de la course, au point de «snober» la presse.
Triple médaillée il y a deux ans à Cortina d’Ampezzo (or en Super-G et en géant, bronze en descente), Lara Gut-Behrami repart cette fois-ci les mains vides des Mondiaux. Après sa 6e place en Super-G et sa 9e en descente, la skieuse de Comano a pris le 4e rang du géant, manquant le podium pour neuf centièmes.
C’est la cinquième fois de sa carrière que la Tessinoise termine au pied de la boîte dans un grand rendez-vous, Championnats du monde et Jeux olympiques confondus. La semaine passée, elle avait déjà été privée du bronze en Super-G pour quatre petits centièmes.
La frustration était donc grande pour Gut-Behrami, qui ne s’est pas éternisée devant les médias jeudi. «J'ai bien skié, mais c'était lent. Je n'ai rien d'autre à ajouter», a-t-elle lancé, en haussant les épaules. Avant de se justifier : «Dix minutes après la course, ce n'est pas le bon moment (de parler). On parle dans une semaine (à Crans-Montana).»
Lara Gut-Behrami : «Deux semaines de merde»
Chez nos confrères de «RSI», elle ne s’est guère montrée plus causante. «Ce sont deux semaines de merde», a-t-elle toutefois lâché devant le micro de la radio tessinoise.
Ce n’est pas la première fois que «LGB» évite les journalistes durant ces Mondiaux. Avant le lancement de ces joutes planétaires, la presse écrite n’avait notamment eu le droit qu’à un audio de la part de la championne olympique du Super-G envoyé par Swiss-Ski.
Lara Gut-Behrami va désormais se tourner vers les épreuves de Coupe du monde de Crans-Montana, où une descente et un Super-G sont au programme. Dans cette deuxième discipline, elle est encore en lice pour le globe, se trouvant seulement à 30 points de la leader norvégienne Ragnhild Mowinckel.