Mathilde Gremaud «Je me suis bien remise, je ne ressens plus de fatigue»

ats

15.1.2025 - 14:48

Mathilde Gremaud est à nouveau d'attaque. Malade en décembre, la triple médaillée olympique est prête à en découdre en Coupe du monde à Laax, où elle cherchera à briller en finale du slopestyle vendredi.

Mathilde Gremaud est à nouveau d'attaque.
Mathilde Gremaud est à nouveau d'attaque.
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Keystone-SDA, ats

Habituée à jouer les premiers rôles avec notamment ces trois Globes conquis au printemps dernier, Mathilde Gremaud reste sur deux contre-performances consécutives. Huitième du Big Air de Klagenfurt le 4 janvier, elle a surtout échoué dès les qualifications dans la même discipline à Kreischberg cinq jours plus tard.

«J'étais un peu malade en décembre», a-t-elle confié à Keystone-ATS au lendemain des qualifications de l'épreuve de slopestyle, dont elle a pris la 2e place derrière la star Eileen Gu mardi matin. «Ca n'était jamais si mauvais que cela, mais je n'étais jamais à 100%», a-t-elle souligné.

«Ca va mieux. Je me suis bien remise, je ne ressens plus de fatigue. Je pense que c'est passé», poursuit la championne olympique 2022 de slopestyle, qui «espère apporter encore d'autres choses» dans ses figures. Et qui se félicite que «mes nouvelles tricks ont bien fonctionné en Chine».

Mathilde Gremaud, qui avait terminé 2e du slopestyle de Stubai fin novembre puis 4e du Big Air de Pékin début décembre avant de tomber malade, regrette toutefois un certain manque d'entraînement. «On n'a pas eu énormément de jours d'entraînement, et je n'avais pas la forme en décembre», a-t-elle rappelé.

«Et maintenant, les compétitions vont s'enchaîner», avec déjà en ligne de mire les Mondiaux de Silvaplana en mars. «Mais ce sont aussi des jours passés sur la neige, et je dois également pouvoir en profiter pour améliorer mon niveau», a encore assuré celle qui est aussi championne du monde en titre de slopestyle.

«Pas que la performance qui compte»

La confiance est en tout cas toujours là. «Ca ne me gêne pas d'avoir eu deux compétitions qui ont moins bien marché, ce sont des choses qui arrivent de temps en temps. On m'a fait remarquer que ce n'est pas habituel pour moi, c'est donc une raison de plus de ne pas avoir peur de ça», a-t-elle souligné.

«Et il n'y a pas que la performance qui compte en sport», a-t-elle enchaîné. «Etre malade ne m'a pas aidée au niveau de l'énergie. Je n'arrivais pas à mettre sous tension mon corps, qui ne suivait pas à 100%. Ces contre-performances ne sont donc pas un souci, même si suis je suis plutôt habituée à être tout devant.»