Au lendemain de sa magnifique troisième place en géant, Loïc Meillard a terminé à un petit centième du podium, dimanche, au terme du slalom. Ses sentiments étaient donc partagés au moment de passer devant le micro de blue News. Retrouvez ci-dessous sa réaction, ainsi que celles des techniciens suisses.
2e de la première manche
Loïc Meillard
«J’avais, en effet, mal partout ce matin. Ce n’était pas facile de s’échauffer. Quand on se retrouve au départ, quand on a l’adrénaline et qu’on s’est bien échauffé, on oublie un peu tout ça et on se concentre sur ce qui est à venir et sur les 50 secondes qui suivent.»
«Il y a la frustration de manquer pour un centième le podium. Ça fait mal, surtout ici à la maison. Ce n'est jamais drôle d’être à cette place. [...] Un centième, on peut le trouver à chaque virage où j’aurais pu être plus rapide, mieux. [...] C’est clair qu’un podium, une quatrième place, c’est un très bon week-end. Ce sont des bons points à prendre et c’est bon pour la suite.»
10e de la première manche
Ramon Zenhäusern
«Je me sens très bien. Je n’ai plus d’excuse au niveau de la santé maintenant. Ça va dans la bonne direction. Je me réjouis des courses à venir. Je suis content aussi de marquer des points et gagner quelques places pour avancer dans les dossards. Avec les températures qu’on a actuellement, ça peut aider.»
«Un jour, j’aimerais être sur le podium. Avant cela, je n’arrête pas ma carrière.»
«Je me sens comme à la maison. J’ai marqué mes premiers points de Coupe du monde ici, mon premier top 7 aussi. Mais, un jour, j’aimerais être sur le podium. Avant cela, je n’arrête pas ma carrière.»
«On doit remercier l’organisation pour avoir préparé une telle piste. C’était bien mieux qu’à Garmisch. D’ailleurs regardez Braathen, il est resté devant. Même si la piste cassait un peu, on pouvait faire une bonne course avec des dossards plus élevés.
14e de la première manche
Marc Rochat
«Il y a tellement de moments difficiles dans une carrière sportive. C’est le genre de moments qui fait tout oublier. Gosse, j’ai rêvé de venir ici et maintenant, ça fait plusieurs années que je suis là. Mais, je n’ai pas toujours réussi à saisir mes opportunités et aujourd’hui, je crois que c’est mission accomplie et je suis hyper content.»
9e de la première manche
Daniel Yule
«En première manche, on se trompe dans le choix de matériel. La deuxième manche était correct, sauf la grosse faute qui me coûte cher. Mais par rapport à mon classement de la première manche, il n’y avait pas d’autre choix que d’attaquer à fond.»
«Ce matin, la neige était assez similaire à hier et même pendant la reconnaissance, c’était encore très bon. Entre la reconnaissance et le départ, la neige s’est réchauffée un peu, ça donnait un peu moins de réponse et on a pas eu le courage de changer de skis. C’est difficile de prendre une décision quand on ne voit pas la piste. J’ai discuté avec d’autres athlètes qui se sont fait aussi surprendre. Je suis quelqu’un qui dépend pas mal du matériel pour exprimer mon meilleur ski, à la sortie ça coûte relativement cher.»
«Résultat quand même positif, mais frustrant. Ce n’est pas des 11es places qui me font rêver. Après les erreurs de matériel en première, c’est sûr que c’est compliqué d’espérer régater devant. À Garmisch, sur une neige comme cela, c’est déjà un petit miracle de terminer quatrième. Aujourd’hui, ça représente peut-être un plus mon niveau sur ces neiges.»
23e de la première manche
Luca Aerni
«La piste était quand même mieux, un peu trop molle encore pour moi. J’y travaille, je pense que j’ai eu des bons secteurs sur le haut, malheureusement en bas, je n’ai pas réussi à lâcher vraiment, mais il y a eu de bonnes choses sur le haut.»
«Je pense que sur le mur, j’étais un peu trop attentif, je n’ai pas cherché la ligne de pente. J’étais un peu trop rond, fais trop de chemin et du coup je perds du temps.»