Lucien Favre n'est plus l'entraîneur de l’OGC Nice. Le Vaudois a été remercié moins de quarante-huit heures après une élimination en 32e de finale de la Coupe de France face au Puy (D3).
Les dirigeants niçois ont confié la responsabilité de l'équipe à Didier Digard, ancien entraîneur de la réserve qui a rejoint le staff de Lucien Favre durant la trêve observée lors de la Coupe du monde. Le Neuchâtelois Christophe Moulin, qui était l'adjoint de Lucien Favre, a également été remercié. Cette rupture n'est pas vraiment une surprise si l'on précise le club occupe une place au classement de la Ligue 1 - la onzième - qui ne colle pas vraiment aux objectifs.
Une campagne de transferts calamiteuse
Au bénéfice d'un contrat jusqu'au 30 juin 2024, Lucien Favre (65 ans) avait rejoint Nice l'été dernier quatre ans après avoir quitté le club pour signer à Dortmund. Ce retour, porteur de bien d'espérances pour les supporters, s'est très vite avéré bien laborieux en raison principalement d'une campagne de transferts calamiteuse.
Malgré des moyens conséquents engagés, les dirigeants niçois, le groupe INEOS en l'occurrence, ont, en effet, arrêté des choix bien discutables, avec notamment la venue de trois joueurs de Premier League, Kasper Schmeichel, Aaron Ramsey et Ross Barkley qui n'ont jamais répondu aux attentes. Prêté pour sa part par Arsenal, Nicolas Pépé est, par ailleurs, bien loin d'évoluer dans le registre qui avait été le sien il y a quatre ans à Lille.
Lucien Favre n'a donc jamais trouvé la bonne alchimie. Contesté déjà en septembre, il avait redressé la barre à l'automne avec une série de sept matches sans défaite toutes compétitions confondues. Mais en ce mois de janvier, l'équipe avait perdu 2-1 à Rennes après avoir cueilli le point du nul face à Lens (0-0). La défaite 1-0 au Puy a conduit les dirigeants à agir pour tenter de relancer l'équipe avant les huitièmes de finale de la Conference League, la seule compétition qui pourrait lui permettre de sauver sa saison.
ATS