L'athlète ougandais Benjamin Kiplagat a été découvert mort au Kenya, a annoncé dimanche la police locale, des médias affirmant qu'il a été tué à l'arme blanche.
Né au Kenya et âgé de 34 ans, Kiplagat avait représenté l'Ouganda sur 3.000 mètres steeple lors de plusieurs éditions des Jeux Olympiques et des championnats du monde.
Son corps a été trouvé samedi soir à l'intérieur d'une voiture dans les environs d'Eldoret, une ville en altitude de la Vallée du Rift où de nombreux athlètes spécialistes du fond et du demi-fond s'entraînent.
«Une enquête a été ouverte et les policiers cherchent des pistes», a indiqué aux médias locaux un responsable de la police kényane, Stephen Okal. Il a précisé qu'une plaie au cou avait été constatée sur son corps, laissant supposer que le coureur a été poignardé.
«Tué à l'arme blanche»
Le quotidien ougandais Daily Monitor et plusieurs médias kényans ont rapporté que l'athlète avait été «tué à l'arme blanche».
Dans un communiqué, World Athletics, la fédération internationale d'athlétisme, a exprimé sa stupéfaction et sa tristesse à l'annonce de sa mort.
«Nous adressons nos plus profondes condoléances à ses amis, sa famille, ses coéquipiers et aux athlètes. Nos pensées les accompagnent tous en ces moments difficiles», ajoute World Athletics.
Le ministre ougandais des Sports, Peter Ogwang, a salué la mémoire d'"un athlète qui nous avait représenté à plusieurs occasions sur la scène internationale".
Stage d'entraînement
Selon des médias, Kiplagat était en stage d'entraînement dans la région d'Eldoret.
Au cours de sa carrière qui s'est étalée sur 18 ans, il a brillé dans les catégories de jeunes, décrochant notamment la médaille d'argent lors du 3.000 m steeple des championnats du monde junior en 2008.
Médaillé de bronze aux championnats d'Afrique en 2012, il a atteint les demi-finales aux Jeux olympiques de Londres en 2012 et a également pris part aux Jeux de Rio, quatre ans plus tard.