Noè Ponti peut rêver d'une médaille sur 200 m papillon à Budapest, théâtre des championnats du monde en grand bassin. Le Tessinois de 21 ans s'est qualifié pour la finale, programmée mardi à 18h54, en réalisant le 3e temps des demi-finales lundi soir.
Médaillé de bronze olympique sur 100 m papillon et médaillé d'argent sur 200 m papillon aux Mondiaux en petit bassin l'an dernier, Noè Ponti a signé un dernier 50 mètres de feu pour remporter la première demi-finale en 1'54''20. Il a ainsi battu de 0''55 son record de Suisse établi lors des séries, dont il avait pris la 2e place.
Objectif atteint
«Je suis très satisfait de mon temps. J'ai réussi une superbe course, et ai atteint l'objectif fixé en me qualifiant pour cette finale», a souligné Noè Ponti quelques minutes après sa course. «Demain (réd: mardi), j'espère surtout pouvoir prendre du plaisir», a lâché le Tessinois, qui était nerveux avant ces demi-finales.
«Tu peux tout perdre en demi-finales si tu te plantes», a rappelé Noè Ponti, qui avait d'ailleurs échoué en demi-finales du 200 m papillon aux JO de Tokyo où il s'était montré moins rapide que lors des séries. «La finale, c'est ta dernière course, tu peux tout donner sans arrière-pensée», a-t-il glissé.
«Tout sera possible en finale. Je peux parfaitement me montrer plus rapide d'une demi-seconde et terminer 5e, ou réaliser le même chrono tout en finissant 3e», a souligné Noè Ponti, qui aura ensuite un jour complet pour récupérer avant les séries du 100 m papillon. «De toute manière, le chrono n'a pas d'importance en finale.»
Milak au-dessus du lot
Tout semble en effet possible en finale, derrière le grandissime favori Kristof Milak. Le champion olympique et recordman du monde de la spécialité a survolé les débats dans la deuxième demi-finale (1'52''39). Le Japonais Tomoru Honda a pour sa part signé le 2e chrono de ces demi-finales (1'54''01), le Français Léon Marchand le 4e (1'54''32) et l'Américain Luca Urlando le 5e (1'54''50).
gma, ats