Certains candidats à la présidence du CIO ont critiqué le règlement strict de la campagne électorale après avoir passé leur grand oral jeudi.
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Sebastian Coe, l'un des sept favoris à la succession de Thomas Bach, s'est prononcé en faveur d'une révision des règles. Après son discours de candidature devant les membres du CIO, le président de World Athletics a estimé que davantage d'interactions personnelles devaient être autorisées durant cette campagne
Les sept candidats (six hommes et une femme) n'ont pu présenter leur programme électoral aux membres du CIO que lors d'une présentation à huis clos limitée à 15 minutes et 30 secondes ce jeudi. Les questions n'étaient pas autorisées.
Les prétendants n'ont pas non plus le droit de faire d'autres apparitions dans la course à la succession de Bach. «Si j'étais président, je serais plus souple avec les règles. Le monde devrait savoir qui sont ses dirigeants», a déclaré le prince Feisal Al-Hussein.
«Loyal envers chacun»
Le Jordanien avait été le premier à se présenter aux membres du CIO après un tirage au sort. Outre lui et le Britannique Coe, le Français David Lappartient, le Suédois et président de la FIS Johan Eliasch, le Japonais Morinari Watanabe et l'Espagnol Juan Antonio Samaranch sont en lice. La seule candidate est Kirsty Coventry, du Zimbabwe.
La championne olympique de natation a elle démenti les spéculations selon lesquelles elle serait la candidate préférée du président sortant. «Il est très loyal envers chacun d'entre nous», a déclaré la femme de 41 ans, ajoutant que Bach a annoncé qu'il ne voterait pas lors de l'élection qui se tiendra le 20 mars en Grèce.
L'Allemand quitte le poste du CIO après douze ans et deux mandats. Il avait annoncé sa décision de ne pas se représenter à la fin des Jeux d'été de Paris en août dernier. Pour que l'homme de 71 ans puisse se représenter, il aurait fallu modifier la Charte olympique.