Battu 3-0 (23-25 13-25 24-26) lors du match aller de la finale de la CEV Cup par Chieri, le Neuchâtel Université Club (NUC) n'a plus le choix. Il devra signer un impossible exploit à Turin pour gagner le titre.
A la salle de la Riveraine, les volleyeuses neuchâteloises ont souvent fait jeu égal, mais elles sont tombées sur plus fort qu'elles. Le NUC a toutefois prouvé que sa place dans cette finale européenne n'était pas usurpée. Particulièrement lors d'un premier set qu'il a parfaitement entamé et lors duquel il a longtemps fait la course en tête.
Adroites au service, précises dans leurs attaques et capables de rivaliser avec le bloc de Chieri, les joueuses de la Riveraine ont fait douter les favorites italiennes. Jusqu'à ce que la mécanique ne s'enraye au pire des moments, et que les visiteuses profitent d'une mésentente entre la passeuse Méline Pierret et l'attaquante Tia Scambray pour empocher la première manche.
Un bloc devenu infranchissable
Le momentum étant passé dans le camp piémontais, le NUC a alors perdu pied lors d'un second set à sens unique. Les Neuchâteloises ont rapidement été distancées, semblant soudainement sans solution face à un bloc adverse devenu infranchissable.
Les joueuses de Lauren Bertolacci n'ont toutefois pas abdiqué, redonnant espoir à leurs supporters venus en nombre à la Riveraine. Accrocheuses, elles sont restées à portée de leurs adversaires, égalisant à plusieurs reprises et sauvant même une balle de match, avant de finalement céder sur une attaque de la capitaine de Chieri Kaja Grobelna.
Désormais dos au mur, le NUC devra s'imposer en trois ou quatre sets mercredi 20 mars prochain à Turin. Il leur faudra ensuite remporter un «golden set» décisif, un exploit qu'elles ont déjà accompli en quart de finale.