L'équipe de Suisse s'est brillamment qualifiée pour l'Euro 2020 lundi soir à Gilbraltar (6-1). Retour en chiffres sur une campagne parfois chahutée.
Avec des victoires face à la Géorgie (1-0) et Gibraltar (6-1), l'équipe de Suisse a accompli sa mission, à savoir une participation au prochain championnat d'Europe. Cerise sur le gâteau, les hommes de Petkovic ont également réussi à ravir la première place du groupe au Danemark.
Entre forfait et surprise, les éliminatoires n'ont néanmoins pas été un long fleuve tranquille pour la Nati. La rédaction Bluewin a dressé cinq éléments à retenir de cette campagne de qualification à l'Euro 2020.
Les qualifications aux phases finales
Une constance
Quatre comme le nombre consécutif de fois que la Suisse participera à une phase finale, Euro et Coupe du Monde confondus. Depuis le Mondial 2014, il n'y a guère que neuf pays en Europe à ne pas avoir raté une seule des quatre dernières campagnes éliminatoires, et non des moindres: la France et l'Allemagne, le Portugal, l'Espagne, l'Angleterre et la Belgique, la Croatie, la Russie et la "petite" Suisse. En fait, la Nati n'aura manqué que deux des huit phases finales de ce siècle (en 2002 et en 2012). C'est mieux que certaines équipes comme les Pays-Bas ou encore l'Italie.
Les buteurs
Un danger permanent
Lundi soir à Gibraltar, Loris Benito a inscrit son premier but sous le maillot helvétique. En plus d'avoir ouvert son compteur, la latéral de Bordeaux est également devenu le... quinzième buteur suisse de cette campagne de l'Euro 2020! Trois défenseurs, sept milieux et cinq attaquants ont pris part aux 19 réussites de la Nati. Des chiffres qui prouvent bien que le danger peut venir de partout du côté helvétique. Seule l'Italie a fait mieux dans ce domaine en inscrivant 18 buteurs différents sur les feuilles de match.
Cédric Itten
La bonne surprise
Deux matches, trois buts et une place de meilleur marqueur suisse. Tel est le bilan très encouragent de Cédric Itten sous le maillot rouge à croix blanche. Renfort de dernière minute après le forfait de Josip Drmic, l'attaquant de St-Gall a d'abord été le sauveur vendredi passé face à la Géorgie (1-0), avant d'être un des grands artisans de la large victoire à Gibraltar (6-1). Ces deux performances seront-elles suffisantes pour lui ouvrir les portes de la Nati plus régulièrement ou lui offrir une place à l'Euro 2020?
Xherdan Shaqiri
La grande absence
Star de la Nati, Xherdan Shaqiri a brillé par son absence lors de ces éliminatoires. Blessé ou privilégiant son club, il n'a en effet pas disputé la moindre minute lors de ces qualifications à l'Euro 2020. Certains le jugeant indispensable, le Bâlois n'aura finalement pas tant manqué à une Nati qui a prouvé qu'elle ne dépendait pas d'un seul joueur. Shaqiri s'est au contraire montré comme un poids pour Vladimir Petkovic, devant régler les problèmes et le mal-être de son meneur de jeu. Gageons que 2020 soit une meilleure année pour le joueur de Liverpool.
Les néophytes
La nouvelle génération
Après un Mondial 2018 raté, Vladimir Petkovic avait donné un grand coup de balai chez les "vieux" de l'équipe de Suisse (Behrami, Fernandes, Džemaili ou encore Djourou). Le sélectionneur voulait s'offrir "une réelle opportunité pour juger le potentiel des jeunes joueurs". À l'issue de ses éliminatoires, on peut donc tirer un bilan positif de ce changement de génération.
Kevin Mbabu, Loris Benito, Djibril Sow, Ruben Vargas, Cédric Itten ou Albian Ajeti, pour ne citer qu'eux: ce n'est pas moins de 11 néophytes qui ont été appelé par le sélectionneur durant ces éliminatoires. Certains, comme Itten ou Vargas, ont su saisir leur chance au moment opportun et se sont montrés sous leur meilleur jour. Et le résultat est là: une qualification pour l'Euro 2020.
