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L’Ecosse n’aura pas la cosse
Je ne vais pas vous mentir, je dors mal depuis vendredi. Pourquoi ? Parce qu’avant le début de l’Euro, j’avais pris le parti de défendre l’Ecosse face à la Suisse. Mais depuis la déculottée (normal pour des amateurs de kilts…) reçue par les Britanniques contre l’Allemagne, force est de constater que je dois défendre l’indéfendable.
Alors oui, je vous entends déjà pouffer devant votre écran en vous disant : «Non mais il croit sérieusement que cette Ecosse-là peut battre la Suisse ?» Et je vous comprends totalement. Très peu d’arguments parlent en sa faveur. Mais il y en a tout de même quelques-uns.
D’abord, l’Ecosse n’a tout simplement plus le choix. Si elle veut encore conserver un infime espoir de sortir d’une phase de groupe d’un grand tournoi pour la première fois de son histoire, elle se doit de réagir. Et quand on connaît son courage et son «fighting spirit», on se dit que tout est possible.
Les Britanniques pourraient également profiter d’un potentiel excès de confiance de la Suisse, libérée d’un poids après son succès contre la Hongrie. Même si cela semble peu probable, l’histoire récente nous a montré que les Helvètes ne sont pas les plus sereins face à des équipes supposées plus faibles.
De plus, les «Bravehearts» ont eu le temps d’étudier leur futur adversaire et il n’y a aucune chance qu’ils se fassent surprendre par un nouveau coup de poker (ou d’échecs) de Murat Yakin. L’Ecosse est prévenue et attendra la Suisse de pieds fermes.
Il ne faut pas non plus oublier que le style de jeu des britanniques a toujours posé beaucoup de problèmes à notre équipe nationale. Face à une formation qui ne fait pas le jeu, qui «parque le bus» et qui joue de longs ballons, la Nati s’est très souvent montrée empruntée par le passé.
Bref, cette rencontre a tout du match piège pour une équipe de Suisse qui pourrait brutalement redescendre de son nuage face à des Ecossais ivrent de rachat. Un comble quand on sait que leur sélectionneur ne boit pas une goutte de whisky. Steve Clarke s’y mettra peut-être en cas de victoire.
La Suisse va croquer du shortbread
Franchement, pas sûr que mes lignes auraient eu la même saveur si j’avais dû les écrire avant Hongrie-Suisse. Je faisais effectivement partie de ceux – et il y en avait pas mal ! – qui n’étaient guère enthousiastes au moment de pronostiquer le parcours de notre équipe nationale de football dans cet Euro 2024.
Et puis, il y a eu samedi. D’un coup, oubliées ces qualifications pénibles à regarder. Oubliés aussi ces amicaux pour beurre – et pas PUR beurre, comme un calorique shortbread… écossais ! Face aux Hongrois, ça comptait vraiment ! Et notre Nati a cloué le bec à tout le monde (à moi aussi, oui oui !), et suscité à nouveau un certain engouement. Et même, osons-le, certains espoirs fous.
Et si ? Et oui les amis, «et si ?» ! Nos sélectionnés à croix blanche et crampons pourraient-ils imiter leurs copains à patins ? La bande à «Muri» est-elle capable du même exploit que Josi, Niederreiter, Hischier et Cie à Prague il y a un peu moins d’un mois, jusqu’à se hisser en finale à Berlin ? On se prendrait presque à y rêver…
Oh, pas si vite ! Revenons sur terre. La Suisse n’a joué qu’un seul match dans cet Euro et tout reste à faire. Et c’est l’Ecosse qui se pointe face à nous, mercredi. Mais au vu de la douche (écossaise, forcément !) subie par des Scots à côtés de leurs boots vendredi face à l’Allemagne, on peut compter nos points tranquillement et déjà fêter la qualification, non ?
Mais attention, gare au «dreish day ootside», comme on dit à Glasgow, ou la soirée noire. Mais franchement, au vu de ce que les Ecossais ont présenté en ouverture, difficile à imaginer. Soit ils ont tout gardé sous la semelle (mais alors vraiment tout !), soit Xhaka et Cie peuvent vraiment voir venir s’ils affichent les mêmes dispositions que face aux Hongrois.
En tout cas, impossible de se fier aux seules statistiques pour pronostiquer l’issue de ce duel. Si les Ecossais mènent 8-5 face aux Suisses (pour 3 nuls), il faut rembobiner de… 18 ans pour trouver trace du dernier affrontement, avec cette belle et large victoire «amicale» 3-1 de la Nati à Glasgow.
Allez, moi je dis qu’on va facilement croquer du shortbread. Mon pronostic ? 3-1 pour la Suisse. Encore. Hop Suisse !