Nos deux journalistes, Nicolas Barman et Grégoire Galley, se sont prêtés au jeu des pronostiques avant le match décisif entre la Serbie et la Suisse au Mondial 2022.

Qui l’emportera ?

Serbie - Suisse

Le duel de la rédaction

Sljivovica sur le gâteau ! La Serbie en 1/8! 

Nicolas Barman

Journaliste blue News

La Suisse a réussi son Mondial non ? Une victoire attendue contre le Cameroun, une défaite calculée contre le Brésil et… un revers infortuné pour terminer. Dommage, elle fera mieux dans quatre ans. Après avoir quitté une Coupe du monde sans encaisser le moindre but, elle aura cédé, cette fois-ci, sans y prendre le moindre risque. Un choix ou plutôt une tactique cafardeuse qui fera le bonheur de la Serbie ce soir.

Après avoir posé un lapin à la défense brésilienne et par la même occasion au football, la Nati s’est tirée toute seule vers le bas et par corolaire, une balle dans le pied.  La confiance est dans le camp serbe, dans le camp de l’équipe qui n’a rien à perdre. Celle qui ne calcule pas.

Et tout le monde le sait, ce match se gagnera dans la tête et le rapport de force a désormais tourné en faveur des Serbes. Non-calculateurs et conscients de leur potentiel, les Serbes n’ont pas déjoué face au Brésil et au Cameroun. Et sljivovica sur le gâteau : cette Nati ne fait plus peur.

Eh oui, à l’heure de la grande messe quadriennale du ballon rond, le football et ses émotions sortent toujours vainqueurs. Une calculette n’a jamais fait rêver personne…

Sur le papier, les collectifs se tiennent, mais un avantage se dégage également pour les Serbes. Stojković peut s’appuyer sur un effectif offensif de très grande qualité, un Tadic en chef d'orchestre et des éléments importants à chaque ligne. La base est solide et la tactique rodée.

Mon prono ? 1-0 pour la Serbie. Un but tardif… qui sonnera le glas d’un réveil suisse remonté trop tardivement.

Sincèrement, vous y croyez encore ? Bon, allez vite vous remonter le moral du côté de mon collègue Grégoire Galley … « à savoir attendre il y a tout à gagner ». L’espoir fait vivre Mister Galley...

Bon match et une belle soirée de suspense à toutes et tous….

Faites chauffer vos klaxons, la Suisse vaincra !

Grégoire Galley

Journaliste blue News

Faites chauffer vos klaxons car la soirée de vendredi promet d’être belle ! Je vous le dis la Suisse ne se prendra pas les pieds dans le tapis et s’offrira le scalp de la Serbie. Alors oui, j’entends déjà la voix des plus pessimistes d’entre nous qui diront que notre Nati peut dès maintenant préparer ses valises pour revenir au pays. Pourtant, je crois fermement le contraire. Voici pourquoi :

Tout d’abord, faisons un petit retour en arrière afin de nous mettre du baume au coeur. Juin 2006, Coupe du monde en Allemagne : la Suisse se retrouve dans une situation similaire. Afin de se qualifier pour les huitièmes de finale, les hommes du regretté Köbi Kuhn se devaient de battre la Corée du Sud. A Hanovre, les Helvètes avaient alors magistralement accompli cette mission grâce à des buts de Philippe Senderos et d’Alex Frei. Ne dit-on pas que l’histoire a tendance à se répéter ?

En outre, il y a quatre ans lors du Mondial 2018 en Russie, les Suisses avaient dominé la Serbie 2-1. Granit Xhaka et compagnie pourront ainsi certainement profiter de cette expérience pour rééditer cet exploit sur la pelouse du Stadium 974.

Après ces considérations historiques, revenons au présent. Depuis le début de cette Coupe du monde au Qatar, Murat Yakin a mis en place un collectif qui se montre très solide, surtout sur le plan défensif. Et cela malgré les absences de Yann Sommer et de Nico Elvedi. Quant à nos latéraux, ils se montrent très rassurants. Mention spéciale à Silvan Widmer qui marche sur l’eau depuis le début de ce Mondial. Même avec le retour de Dusan Vlahovic, leur atout numéro 1 en attaque, les Serbes vont sans aucun doute se casser les dents sur l’arrière-garde de notre Nati.

Enfin, ultime réjouissance pour les fans de la Suisse : le retour de notre «Messi des Alpes», Xherdan Shaqiri. Ménagé contre le Brésil en raison d’une légère blessure à la cuisse, le lutin bâlois retrouvera très probablement sa place de titulaire et donnera les impulsions offensives qui ont cruellement manqué lundi face à la Seleçao.

Croyez-moi, avec tous ces ingrédients réunis, il ne pourra rien nous arriver vendredi soir ! Même si mon collègue Nicolas Barman s’obstine à penser le contraire...

Hopp Suisse !