Enfin ! La « chatte à Dédé » va descendre de son piédestal. « Vamos muchachos », cette Coupe du monde vous tend les bras !

Depuis un mois, l’Argentine et ses 45 millions d’hinchas montent en puissance. Qui va les arrêter ? La France ? Non. À mon avis, même le plus beau des cocoricos, réaliste, précis, froid et rapide, n’aura de résonance face au discours porteur de la Scaloneta.

Cette troisième étoile, lustrée, là-haut, par l’énergie divine d’une main de dieu, ne se trompera pas de maillot.

Une finale à 16h00, des Brésiliens éliminés aux penalties, la Pologne qui passe la phase de groupe, le Maroc qui sort vainqueur se son groupe, l’arbitre de la finale né un 7 janvier. Le Mondial… 1986 était surprenant non ?

Ces coïncidences avec celles de 2022 sont éloquentes et laissent perplexes les plus belles histoires de sorcellerie françaises.

Tout est prêt pour la grande fiesta. En maître de cérémonie, Lionel Messi. Deux ans après son départ de Barcelone (comme Maradona en 84 - et oui, encore une), le gaucher de génie a cassé son image de gendre idéal pour redonner ses lettres de noblesse à ce fameux numéro 10 argentin. Ces serviteurs de Paul, Alvarez,  Fernandez & Co sont également décidés pour le grand service.

L’Alibceleste est prête, différente de celle de 2014, soudée derrière son leader, portée par des jeunes talentueux et convaincus. Une équipe structurée derrière ses trois piliers, Dibu Martínez, héro sur sa ligne, Otamendi, guerrier aux 3 poumons, et son 10, serviteur du football, extraordinaire et métamorphosé pour l’occasion.

Quel/le amoureux/se du ballon rond ne rêverait pas d’une photo de Messi soulevant la Coupe du Monde sous le sapin ? La messe de minuit est dite…

Cette communion entre un peuple et son équipe est trop grande. La passion l’emportera sur le sang-froid.

Vamos Argentina !