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Liverpool
Le moment tant attendu est enfin arrivé ! Liverpool et le Real Madrid s’affrontent samedi au Stade de France dans une finale de Ligue des champions très indécise sur le papier. Pourtant, le club anglais part avec les faveurs de la cote. Et sans aucun doute avec une motivation supplémentaire.
Les «Reds» auront en effet à coeur de faire oublier leur duel perdu en 2018 contre les Espagnols à ce stade de la compétition. A cette époque, ils avaient subi la loi madrilène (3-1) au terme d’un match qu’un seul homme avait fait basculer : Sergio Ramos. Le défenseur central avait ainsi blessé, à la fois, Mohammed Salah - obligé de quitter le terrain dès la 31e - et le gardien Loris Karius - auteur de plusieurs bourdes suite à une commotion cérébrale.
Oui mais voilà, Ramos, parti au Paris Saint-Germain, n’est plus là. Le Real se repose donc aujourd’hui essentiellement sur Karim Benzema, en état de grâce - il est vrai - cette saison. Une dépendance qui ne suffira pas, surtout face à un Liverpool beaucoup plus équilibré. En attaque, le danger peut survenir de n’importe où. Le milieu de terrain est tenu d’un main de maître par le capitaine Jordan Henderson. La défense, elle, a retrouvé cette saison son patron en la personne de Virgil van Dijk, qui, bien qu’encore incertain pour samedi, est capable de contenir «KB9» loin de la cage d’Alisson.
En plus de ses onze hommes sur la pelouse, Liverpool compte également un motivateur hors pair sur le banc de touche : Jürgen Klopp. Véritable pile électrique et en parfaite symbiose avec son club depuis presque 7 ans, le technicien allemand a ramené la formation anglaise sur le devant de la scène, disputant ainsi sa troisième finale de C1 en seulement 5 ans. Celui que l’on peut considérer comme l’un des meilleurs coaches de la planète connaît donc la musique et saura - à coup sûr - jouer sa plus belle partition face à son homologue Carlo Ancelotti.
En deçà de son riche effectif et de son chef d’orchestre, la formation d’Anfield part également avec un petit avantage sur son adversaire qui peut avoir son importance. Samedi, elle disputera sa troisième finale de la saison après celles en Coupe de la Ligue et Coupe d’Angleterre, toutes remportées contre Chelsea aux tirs au but. Alors, bis repetita contre le Real Madrid ? Réponse samedi...
Real Madrid
La planète football retient son souffle avant le choc entre Liverpool et le Real Madrid. Cet affrontement promet de faire des étincelles puisque ces deux équipes sont résolument tournées vers l’offensive. Pour preuve, le Real Madrid possède la meilleure attaque de LaLiga avec 80 buts inscrits en 38 rencontres. Quant aux Reds, qui ont marqué 94 buts en 38 sorties, ils ne sont dépassés que par Manchester City (99 buts) en Premier League. En défense, les Anglais (26 goals encaissés) ont également été plus solides que les Espagnols (31 goals encaissés) tout au long de la saison.
Cependant, même si ces statistiques parlent en faveur de l’équipe de Jürgen Klopp, les Madrilènes vont trouver le moyen de s’imposer à Paris et remporter ainsi une quatorzième «Coupe aux grandes oreilles». Pour cela, Carlo Ancelotti possède plusieurs atouts dans sa manche.
Tout d’abord, l’entraîneur italien a construit une équipe qui refuse catégoriquement la défaite. Avec un mental à toute épreuve, les Merengue sont revenus de nulle part pour éliminer successivement le PSG, Chelsea et Manchester City. Après autant d’exploits, la confiance des Madrilènes parait inébranlable.
En outre, Carlo Ancelotti peut aussi compter sur des leaders au sommet de leur art. A commencer par Karim Benzema. Auteur d’une saison phénoménale (27 buts et 12 passes en 32 matches disputés), l’attaquant français s’est mué de nombreuses fois en sauveur de la nation pour mener son club en finale. Une victoire ferait aussi de lui le grandissime favori pour le Ballon d’Or. De quoi démultiplier encore plus sa motivation. Dans l’entrejeu, le Real Madrid peut s’appuyer sur un Luka Modric toujours aussi fringant malgré ses 36 ans. Quant à la défense, elle repose sur un duo Eder Militao – David Alaba autant solide que complémentaire.
Enfin, le Real Madrid possède un avantage psychologique certain sur Liverpool. Les Anglais restent en effet sur cinq matches sans victoire en Ligue des champions contre les Espagnols. Pire, ils se sont inclinés en finale en 2018, puis ont été éliminés en quarts de finale lors de la saison 2020-2021. Ces mauvais souvenirs vont certainement trotter dans les têtes des Liverpuldiens au moment de pénétrer sur la pelouse du Stade de France… Hala Madrid y nada mas !