Didier Tholot a répondu aux questions des lecteurs du «Nouvelliste» jeudi à la Foire du Valais. L’entraîneur français a parlé de son retour au FC Sion, mais aussi du «cas» Mario Balotelli.
Didier Tholot se sent bien en terres valaisannes. Invité par nos confrères du «Nouvelliste» à la célèbre Foire du Valais, le Français a passé plus d’une heure à répondre aux questions des fans du FC Sion. «Je n’ai jamais oublié ce que j’ai vécu ici. A chaque passage, les gens m’ont réservé un accueil incroyable», a-t-il d’abord lâché à propos de son retour sur le banc du FC Sion. Homme de parole, Didier Tholot sait aussi ce qu’il doit à Christian Constantin : «Il est la première personne qui m’a lancé dans le circuit, à Vevey d’abord, puis comme entraîneur-joueur à Sion. Quand il m’a demandé si je voulais l’aider à remonter, j’ai répondu oui.»
Une nouvelle aventure pouvait donc débuter entre le FC Sion et Didier Tholot. Même s’il a récupéré un club qui se trouvait au creux de la vague après sa relégation, la transition s’est faite en douceur. «Les joueurs avaient le choix entre adhérer au projet et monter dans le bus pour se rendre au stage de préparation à Crans-Montana ou refuser et se mettre à l’écart d’eux-mêmes. Celui qui ne s’intéresse qu’à sa gueule était prié d’aller voir ailleurs», ajoute le Tricolore en toute franchise.
Didier Tholot a aussi dû, entre-temps, gérer le fantasque Mario Balotelli. Pour l’ancien entraîneur de Pau, il était clair que l’attaquant italien devait faire ses valises : «Je ne serais pas venu avec sa présence. Vu de l’extérieur, j’ai été choqué de voir un gars qui s’entraîne deux fois par semaine porter le brassard de capitaine. Le signal donné à ses coéquipiers est terrible.»
Un choix payant puisque le FC Sion a retrouvé une âme en l’absence de Balotelli. Pour preuve, le club valaisan a glané 18 points en 9 parties depuis le début de la saison. De quoi réjouir Didier Tholot qui ne veut, toutefois, pas s’enflammer. «L’objectif prioritaire n’est pas de remonter tout de suite, mais de redonner vie à un ensemble qui l’avait perdue», conclut-il.