Porté par l'«effet Trump»Le bitcoin dépasse 95'000 dollars pour la première fois
ATS
21.11.2024 - 07:54
Le bitcoin a franchi jeudi la barre des 95'000 dollars (84'000 francs) pour la première fois, toujours porté «l'effet Trump», le marché anticipant une législation plus souple et des politiques économiques qui lui seraient favorables sous la future administration américaine.
21.11.2024, 07:54
ATS
La plus importante cryptomonnaie par la capitalisation a dépassé ce palier vers 02h24 (heure suisse), atteignant un nouveau record à 95'004,50 dollars (84'000 francs). Le bitcoin a ensuite modéré ses gains et s'échangeait à 94'463 dollars (83'400 francs) vers 02h30 (heure suisse).
Depuis la victoire de Donald Trump le 5 novembre, la valeur du bitcoin a gonflé d'environ 35%.
Après avoir dépassé son record de mars dernier, la devise numérique s'était hissée au-dessus des 80'000 dollars (70'000 francs) le 10 novembre puis des 90'000 dollars (79'500 francs) le 13 novembre.
Valorisation «phénoménale»
«Le bitcoin est en route pour la valorisation phénoménale de 100'000 dollars (88'300 francs), porté par la confiance grandissante dans le fait que l'administration Trump inaugurera une ère favorable aux crypto-monnaies, et les spéculateurs se rallient à ce récit, alimentant la frénésie» du marché, a observé jeudi Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.
Parmi les mesures attendues du secteur des cryptomonnaies, celle d'une réserve stratégique de bitcoins aux Etats-Unis, constituée principalement des jetons saisis par la justice, et qui pourrait pousser d'autres pays à accorder davantage de légitimité à cette monnaie virtuelle.
Pour la constituer, le gouvernement américain s'engagerait à ne plus vendre les bitcoins déjà en sa possession, principalement saisis dans le cadre d'affaires judiciaires.
Le président élu a par ailleurs promis d'assouplir drastiquement la réglementation sur le secteur des monnaies numériques, certifiant qu'il ferait des Etats-Unis «la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies».
Il a notamment juré de remplacer Gary Gensler, le patron du gendarme des marchés financiers américains, la SEC, haï d'un secteur qui lui reproche une approche répressive.