Présidence du Centre Succession de Pfister: qui est dans la course et qui s'est désisté

su, ats

19.1.2025 - 11:35

Le président du parti du Centre Gerhard Pfister a annoncé son départ pour l'été 2025. Le carrousel des candidats à sa succession ne s'emballe que lentement. Outre une première intention concrète de candidature, plusieurs refus ont été enregistrés. 

Le chef du groupe parlementaire du Centre Philipp Matthias Bregy s'imagine bien à la présidence du parti.
Le chef du groupe parlementaire du Centre Philipp Matthias Bregy s'imagine bien à la présidence du parti.
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Keystone-SDA, su, ats

Aperçu des principaux noms:

INTÉRESSÉS

PHILIPP MATTHIAS BREGY: Le chef du groupe parlementaire du Centre Philipp Matthias Bregy s'imagine bien à la présidence du parti. C'est une fonction qui l'intéresse fondamentalement, a-t-il déclaré à la NZZ am Sonntag. Si l'avocat haut-valaisan de 47 ans, conseiller national depuis mars 2019, se met à disposition, il devrait avoir de bonnes chances d'être élu.

RETO NAUSE: Le conseiller national bernois Reto Nause a été le premier à faire part de son intérêt. Reprendre la présidence du Centre est une option absolument passionnante, a-t-il dit, tout en soulignant qu'il a encore besoin d'un peu de temps avant de prendre une décision définitive. Agé de 53 ans, ce centriste est conseiller national depuis décembre 2023. Jusqu'à la fin de l'année dernière, il a été membre de l'exécutif de la Ville de Berne. Il a aussi été secrétaire général du PDC de 2001 à 2008.

ILS N'ONT PAS ENCORE TRANCHÉ

VINCENT MAITRE: Le conseiller national genevois n'a pas encore réfléchi à une éventuelle candidature. L'avocat de 43 ans, membre de la présidence du parti, siège depuis 2019 au Conseil national. Il a renvoyé lundi au travail de la commission que le parti va mettre en place pour examiner les candidatures.

ELISABETH SCHNEIDER-SCHNEITER: Pour la conseillère nationale de Bâle-Campagne, le temps n'est pas encore venu de se prononcer sur la succession de Gerhard Pfister. La présidence du parti est une tâche passionnante, a-t-elle dit. Mais il faut d'abord rendre hommage au bon travail réalisé par le Zougois à la tête du parti. La juriste de 60 ans siège à la Chambre du peuple depuis fin 2010.

YVONNE BÜRGIN: La conseillère nationale zurichoise entend se laisser du temps pour réfléchir à une candidature. Le parti du Centre travaille actuellement sur sa stratégie 2033. Il est important que le ou la nouvelle présidente soit en accord avec cette stratégie et prêt(e) à exercer sa fonction pendant trois à quatre ans, écrit la Zurichoise de 54 ans, élue en 2023 sous la Coupole fédérale.

MARIE-FRANCE ROTH PASQUIER: La conseillère nationale fribourgeoise n'a pas encore décidé d'une éventuelle candidature. Elle a également des obligations en tant que membre de l'exécutif de Bulle (FR), a déclaré la politicienne de 56 ans à Keystone-ATS après l'annonce de la démission de Gerhard Pfister. Elle n'a pas encore eu le temps de réfléchir à une candidature. Cela s'explique aussi par le fait que l'annonce de la démission a été une surprise. En même temps, la vice-présidente des Femmes du Centre souligne que plusieurs femmes politiques du Centre sont en mesure de briguer la présidence.

KARIN STADELMANN: Dans un communiqué publié le lendemain de la l'annonce de démission de Gerhard Pfister, les Femmes du Centre Suisse ont cité, outre Mmes Bürgin et Roth Pasquier, la députée au Conseil cantonal de Lucerne, Karin Stadelmann, comme successeure possible. Interrogée par Keystone-ATS, elle a déclaré qu'il était encore trop tôt pour prendre une décision. En tant que membre de la présidence du parti Centre Suisse, elle dispose certes d'un savoir-faire en matière de travail au sein du parti. Mais il faut d'abord clarifier la question de savoir si l'on recherche des candidats en dehors du groupe parlementaire. Mme Stadelmann s'est déclarée heureuse, mais aussi un peu surprise que son nom soit évoqué.

NICOLE BARANDUN: Cette citadine zurichoise est présidente du Centre du canton de Zurich depuis 2011 et siège au Conseil national depuis 2023. A 56 ans, elle a déclaré à la radio alémanique SRF qu'elle réfléchit à une candidature: «Aujourd'hui, je ne dis pas non, mais je ne dis pas encore oui». Elle espère qu'une femme manifestera son intérêt pour le poste, a-t-elle déclaré à 20 Minuten.

SIMON STADLER: Le conseiller national uranais siège à la Chambre des cantons depuis 2019. Le jeune homme de 36 ans a déclaré à la radio alémanique qu'il réfléchit à une candidature. Il est convaincu qu'il y a beaucoup de personnes compétentes au sein du parti.

ILS NE SE SONT PAS ENCORE EXPRIMÉ

MARIANNE BINDER-KELLER: L'Argovienne est passée du Conseil national au Conseil des Etats lors des dernières élections fédérales et fait partie de la présidence du Centre. A 66 ans, elle ne s'est pas encore prononcée sur une éventuelle candidature à la succession de Gerhard Pfister.

ILS ONT DIT NON

ISABELLE CHASSOT: La conseillère aux Etats fribourgeoise est récemment apparue sous les feux de la rampe en tant que présidente de la commission d'enquête parlementaire (CEP) sur le Credit Suisse. Mais cette femme de 59 ans ne veut pas devenir présidente du Centre, a-t-elle déclaré à Radio Fribourg. Elle a été sollicitée de manière «informelle», mais a refusé. Selon ses dires, Isabelle Chassot veut se concentrer sur le travail parlementaire et la représentation des intérêts cantonaux dans la Berne fédérale. Selon elle, le mandat de conseillère aux Etats est incompatible avec une présidence de parti.

MARTIN CANDINAS: Le conseiller national grison âgé de 44 ans ne veut pas non plus reprendre la présidence du parti. Une candidature n'est absolument pas à l'ordre du jour, a-t-il dit. M. Candinas siège depuis 2011 au National, une Chambre qu'il a présidée en 2022/2023. Il a aussi été membre de la présidence du PDC Suisse de 2012 à 2021.

BENEDIKT WÜRTH: Le conseiller aux Etats st-gallois n'est pas intéressé par la présidence du Centre. Il n'a pas suffisamment de temps pour assumer cette fonction, a-t-il déclaré. L'ancien conseiller d'Etat st-gallois, aujourd'hui âgé de 56 ans, siège à la Chambre des cantons depuis juin 2019.

LUKAS ENGELBERGER: Le ministre bâlois a lui aussi dit non. Pour lui, la présidence d'un parti national n'est pas compatible avec la tâche de conseiller d'Etat. Les électeurs de Bâle-Ville l'ont confirmé à son poste en novembre dernier. M. Engelberger, qui préside la conférence des directeurs cantonaux de la santé, s'est notamment fait connaître au niveau national lors de la pandémie de Covid-19.

CHRISTINE BULLIARD-MARBACH: La conseillère nationale fribourgeoise n'est pas intéressée par la présidence du parti. «Certainement pas», a-t-elle déclaré aux Freiburger Nachrichten. A ses yeux, le parti dispose de suffisamment de personnel plus jeune.

PRISKA WISMER-FELDER: La conseillère nationale lucernoise, qui siège au Parlement fédéral depuis 2019, a déclaré à la radio alémanique qu'elle n'était pas disponible pour présider le parti.

REGINA DURRER: La conseillère nationale de Nidwald veut, selon ses dires, continuer à s'engager dans sa vie professionnelle en plus de la politique. Regina Durrer est membre de la direction de l'école professionnelle de Stans. «Je ne vais certainement pas me transformer en politicienne à plein temps», a-t-elle déclaré à 20 Minuten.