Succession Sommaruga La «Plateforme réformiste» exige un homme sur le ticket

cc, ats

10.11.2022 - 11:08

La «Plateforme réformiste. Les sociaux-libéraux au sein du PS Suisse» estime qu'un candidat de sexe masculin doit figurer sur le ticket socialiste pour le Conseil fédéral. Même si elle «peut comprendre» le souhait de remplacer Simonetta Sommaruga par une femme, et bien que les hommes soient déjà représentés au gouvernement par Alain Berset.

La plateforme soutient que la procédure prévue par la direction du parti, qui consiste à exclure les candidatures masculines, est «antidémocratique et discriminatoire». (archives)
La plateforme soutient que la procédure prévue par la direction du parti, qui consiste à exclure les candidatures masculines, est «antidémocratique et discriminatoire». (archives)
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La plateforme dit jeudi soutenir la proposition du conseiller aux Etats Roberto Zanetti pour un ticket à trois, avec un homme. «En contrepartie d'une telle 'procédure équitable', toutes les personnes intéressées devront respecter la décision du groupe parlementaire quant à la composition du ticket», écrit-elle.

La plateforme assure malgré tout qu'il est à ses yeux «clair que le PS est le parti de l'égalité par excellence dans notre pays et qu'il devrait donc, en règle générale, toujours être représenté par une femme et un homme au Conseil fédéral».

Mais elle soutient que la procédure prévue par la direction du parti, qui consiste à exclure les candidatures masculines, est «antidémocratique et discriminatoire».

Problème de la région linguistique

Pour la plateforme, la détermination des candidatures doit tenir compte «d'autres critères» que le sexe. Comme par exemple les régions linguistiques et les parties du pays.

Selon elle, au sein du PS, «l'alternance des sexes et des régions linguistiques doit être possible, c'est-à-dire qu'une fois, une femme francophone et un homme germanophone doivent pouvoir représenter le parti au Conseil fédéral.»

Pour ce qui est de la représentation des femmes au Conseil fédéral, soit de la moitié de la population suisse, la plateforme affirme qu'elle est «également de la responsabilité des autres partis».

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