Médias Deuxième plainte de Broulis contre Tamedia

ATS

28.11.2019 - 16:58

Pascal Broulis a porté plainte contre un deuxième journaliste de Tamedia (archives).
Pascal Broulis a porté plainte contre un deuxième journaliste de Tamedia (archives).
Source: KEYSTONE/ADRIEN PERRITAZ

Dans une plainte déposée fin 2018, le conseiller d'Etat vaudois Pascal Broulis vise un deuxième journaliste de Tamedia. La justice zurichoise vient d'ouvrir une instruction pénale.

L’article est paru le 29 septembre 2018 dans Das Magazin, le magazine du samedi du Tages-Anzeiger, relate jeudi la NZZ. Le journaliste Philipp Loser y signe un texte sur «le PLR, un parti d'élite sans élite». Il y épingle plusieurs personnalités libérales-radicales.

Quelques lignes visent Pascal Broulis, dont le journaliste écrit qu'il «a fait les gros titres pour une optimisation fiscale éhontée». Il faisait référence à plusieurs articles du journal sur la domiciliation fiscale de l'élu entre Sainte-Croix et Lausanne.

Fausse accusation

Pour Pascal Broulis, «cette accusation est fausse en regard des conclusions des expertises demandées par le Conseil d’Etat», explique Laurent Busslinger, son collaborateur personnel. Ces propos constituent «une atteinte à la probité de la personne attaquée. Or, il n’y a pas d’autre moyen qu’une plainte pour le faire reconnaître», fait-il valoir.

Dans un premier temps, un droit de réponse est demandé. Après plusieurs échanges, Tamedia publie un court complément, le 20 octobre 2018. Sans reconnaissance d'une erreur.

Plainte pour calomnie

Pas satisfait, Pascal Broulis porte plainte le 21 décembre 2018 auprès du Parquet zurichois pour calomnie et diffamation. «Il s’agit uniquement de se défendre, pas de censurer ou d’intimider qui que ce soit», précise son collaborateur personnel.

Une seconde procédure, civile celle-ci, est engagée contre un journaliste du Tages-Anzeiger, son correspondant en Suisse romande qui a rédigé plusieurs articles sur la situation fiscale du conseiller d'Etat. Cette procédure, ouverte en mars 2019, se déroule devant la justice vaudoise. Elle «suit son cours“, selon M. Busslinger.

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