Armée suisse Deux divisionnaires échouent au contrôle de sécurité

En l'espace d'un mois, deux divisionnaires de l'armée suisse auraient échoué au contrôle de sécurité du personnel (CSP) de la Confédération. Lors du dernier contrôle, qui a lieu régulièrement tous les trois à cinq ans, la Chancellerie fédérale, qui est responsable d'eux, ne leur a plus accordé d'habilitation de sécurité.

L'armée a partiellement confirmé une information diffusée aujourd'hui par les éditions en ligne des journaux Tamedia. A l'agence Keystone-ATS, le porte-parole de l'armée Stefan Hofer a indiqué que le cas le plus récent concerne le divisionnaire Guy Vallat.

Cet homme de 56 ans, originaire du Jura, est attaché de défense à l'ambassade de Suisse à Paris depuis le 1er septembre 2021. Il démissionnera de son poste le 15 juillet. Selon Hofer, l'armée clarifie sa situation au regard du droit du travail.

Autres «démissions»

Le 10 juin, le Groupement de défense a annoncé la démission du divisionnaire Mathias Tüscher, commandant de la Division territoriale 1. L'officier originaire de Suisse occidentale quittera le corps d'armée «à sa demande» à la fin du mois d'octobre. Le communiqué de presse de l'époque ne précise pas la raison de ce départ. Selon des informations de Tamedia Newspapers, que Hofer n'a pas confirmées, il n'a pas non plus reçu d'habilitation de sécurité.

Selon M. Hofer, les raisons pour lesquelles il n'a pas reçu cette habilitation sont individuelles. Des contrôles de sécurité personnels réguliers et une habilitation de sécurité sont obligatoires pour tous les cadres supérieurs fédéraux, y compris les officiers supérieurs de l'armée.

Ils constituent une condition préalable à l'exercice de fonctions telles que celles d'attaché militaire. La Chancellerie fédérale effectue ces contrôles à intervalles réguliers.

SDA