Alarme à la population suisse Renforcement des canaux numériques

kigo, ats

27.11.2024 - 12:58

Les alarmes par téléphone portable et via les canaux numériques seront aussi utilisées pour informer la population suisse en cas d'événement. Le Conseil fédéral a décidé mercredi de développer ces options en parallèle notamment du réseau de sirènes.

Les sirènes restent un élément important de la stratégie multicanaux d'alerte à la population (archives).
Les sirènes restent un élément important de la stratégie multicanaux d'alerte à la population (archives).
ATS

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L'information, l'alerte et la transmission de l’alarme à la population font partie des tâches essentielles de la protection de la population. Les nouvelles technologies et l’évolution du comportement de la population en matière d’utilisation des médias remettent en question l’avenir de certains systèmes et de leur efficacité. Mais cette évolution apporte aussi de nouveaux outils, indique le gouvernement dans un communiqué.

Il a examiné l’introduction de l’alarme par téléphone portable (cell broadcast). Cela permet d’envoyer immédiatement un message court sur tous les téléphones mobiles localisés dans une zone affectée. Il est aussi prévu de continuer à développer l'application Alertswiss, qui est déjà utilisée par quelque 2,2 millions de personnes, ainsi que le site web correspondant.

Toutefois, les informations doivent continuer à être accessibles et disponibles en l’absence de connexion. Il est question de messages standardisés compatibles avec divers types d’appareils pour que les fournisseurs tiers puissent les intégrer à leurs propres applications (comme les systèmes d’exploitation des véhicules).

213 millions de francs supplémentaires

Les sirènes, qui se distinguent par leur robustesse et leur répartition décentralisée dans tous les cantons, restent un élément important, relève le Conseil fédéral. Les messages radio assortis d’une obligation de diffuser vont aussi continuer à faire partir de la stratégie multicanaux. Les points de rencontre d’urgence sont encore un autre instrument, introduit déjà dans la plupart des cantons.

Par contre, la radio d’urgence, basée sur la bande FM, ne sera pas maintenue. Son entretien est coûteux et il est important de diffuser rapidement les informations à l’extérieur des abris plutôt qu’à l’intérieur de ceux-ci.

Le développement des instruments nécessitera un investissement de quelque 213 millions de francs supplémentaires entre 2027 et 2035. Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) a jusqu'à mi-2025 pour proposer un projet de consultation.

kigo, ats