Photo fournie le 25 mars 2019 par le comté de Vestfold via NTB Scanpix localisant le site où a été découverte une épave de navire viking, dans l'est de la Norvège
Photo fournie le 25 mars 2019 par le comté de Vestfold via NTB Scanpix de l'image géoradar de l'épave du navire
Rare découverte d'une épave de navire viking en Norvège
Photo fournie le 25 mars 2019 par le comté de Vestfold via NTB Scanpix localisant le site où a été découverte une épave de navire viking, dans l'est de la Norvège
Photo fournie le 25 mars 2019 par le comté de Vestfold via NTB Scanpix de l'image géoradar de l'épave du navire
Des archéologues ont annoncé lundi la découverte en Norvège d'une épave de navire viking, enfouie dans une région riche en vestiges éclairant l'histoire de ces redoutables guerriers et navigateurs du Moyen Âge.
L'embarcation a été détectée à l'aide d'un géoradar (ou radar à pénétration de sol), à l'intérieur d'un tumulus recouvrant une sépulture dans un parc du comté de Vestfold, au sud-est d'Oslo, où des reliques vikings sont régulièrement exhumées.
«Les images montrent une forme de bateau (...). Il est impossible à ce stade de déterminer l'état de préservation de l'épave sous la tourbe», a indiqué Terje Gansum, directeur du patrimoine culturel de Vestfold, dans un communiqué.
Des mesures supplémentaires par géoradar vont être menées avant une hypothétique excavation.
Il existe sept épaves connues de bateaux datant de l'époque viking en Europe, dont trois identifiées dans ce même comté. Des restes d'une embarcation viking ont également été localisés l'an dernier dans le sud-est du pays scandinave.
A l'âge des Vikings au cours duquel ces guerriers et marchands d'Europe du Nord ont sillonné les mers entre les VIIIe et XIe siècles, il était de coutume d'enterrer les rois et les chefs à bord d'un bateau hissé à terre et enseveli sous un monticule.
«La découverte d'un bateau viking à Vestfold est historique. Elle a été réalisée dans une région déjà riche de son passé viking», s'est réjoui le ministre chargée du Climat et de l'environnement, Ola Elvestuen, saluant une découverte «de portée mondiale».
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