Curieux, des enfants inspectent l’arrière du Boeing B-17 américain («Flying Fortress»), qui a atterri en urgence dans un champ à proximité d’Utzenstorf le 17 août 1943.
Malgré un violent incendie et des raids aériens allemands à répétition, le bombardier américain a réussi à atteindre le lac de Constance avec un réservoir qui fuyait. «La Suisse était juste sous nos pieds et nous n’avions pas d’autre choix que d’atterrir en catastrophe», a noté à l’époque Bill Carter, qui s’occupait de la liaison radio à bord, dans son journal d’une écriture soignée.
«Nous avons atterri au milieu d’un champ de pommes de terre et l’avion s’est arrêté dans un champ de haricots», poursuit Carter. Une femme dans le champ de haricots a vu le bombardier foncer sur elle et s’est cachée sous son grand panier en état de choc.
Les officiers de l’équipage ont été hébergés au «Bären», à Utzenstorf, les sous-officiers au «Bahnhöfli».
Le bombardier abattu à Utzenstorf a été confisqué par les autorités suisses et transporté à l’aéroport de Zurich-Kloten pour un contrôle militaire.
Plus connu sous le nom de «Forteresse volante», le bombardier B-17 avait notamment à son bord un viseur Norden.
A l’époque, ce viseur à correction gyroscopique était considéré comme le plus précis au monde. L’existence et le fonctionnement de l’appareil ont d’abord été gardés strictement secrets par les Américains.
Rolf Zaugg, spécialiste des atterrissages d’urgence de bombardiers en Suisse, a une anecdote à raconter concernant l’enlèvement du «Battle Queen - Peg of my heart»: pour pouvoir charger l’avion, il a été partiellement démonté. Cela a exigé une grande part d’improvisation de la part des hommes réquisitionnés. En effet, les Américains avaient utilisé des vis cruciformes pour la construction.
Or, en Suisse, il n’y avait que des tournevis plats. Des lames de baïonnettes de l’armée suisse ont été raccourcies à la hâte au diamètre souhaité. Un tournevis cruciforme était né.
Il y a 75 ans, un bombardier américain atterrissait en urgence en Suisse
Curieux, des enfants inspectent l’arrière du Boeing B-17 américain («Flying Fortress»), qui a atterri en urgence dans un champ à proximité d’Utzenstorf le 17 août 1943.
Malgré un violent incendie et des raids aériens allemands à répétition, le bombardier américain a réussi à atteindre le lac de Constance avec un réservoir qui fuyait. «La Suisse était juste sous nos pieds et nous n’avions pas d’autre choix que d’atterrir en catastrophe», a noté à l’époque Bill Carter, qui s’occupait de la liaison radio à bord, dans son journal d’une écriture soignée.
«Nous avons atterri au milieu d’un champ de pommes de terre et l’avion s’est arrêté dans un champ de haricots», poursuit Carter. Une femme dans le champ de haricots a vu le bombardier foncer sur elle et s’est cachée sous son grand panier en état de choc.
Les officiers de l’équipage ont été hébergés au «Bären», à Utzenstorf, les sous-officiers au «Bahnhöfli».
Le bombardier abattu à Utzenstorf a été confisqué par les autorités suisses et transporté à l’aéroport de Zurich-Kloten pour un contrôle militaire.
Plus connu sous le nom de «Forteresse volante», le bombardier B-17 avait notamment à son bord un viseur Norden.
A l’époque, ce viseur à correction gyroscopique était considéré comme le plus précis au monde. L’existence et le fonctionnement de l’appareil ont d’abord été gardés strictement secrets par les Américains.
Rolf Zaugg, spécialiste des atterrissages d’urgence de bombardiers en Suisse, a une anecdote à raconter concernant l’enlèvement du «Battle Queen - Peg of my heart»: pour pouvoir charger l’avion, il a été partiellement démonté. Cela a exigé une grande part d’improvisation de la part des hommes réquisitionnés. En effet, les Américains avaient utilisé des vis cruciformes pour la construction.
Or, en Suisse, il n’y avait que des tournevis plats. Des lames de baïonnettes de l’armée suisse ont été raccourcies à la hâte au diamètre souhaité. Un tournevis cruciforme était né.
Les anciens d’Utzenstorf se souviennent du 17 août 1943 comme si c’était hier: c’était une chaude journée d’été, les paysans travaillaient dans les champs, une femme ramassait des haricots sur son lopin de terre. Et soudain, il y a eu ce bombardier américain B-17, surgi de nulle part.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il n’était pas rare de voir des avions de combat et des bombardiers survoler la région. Mais ce jour-là, les habitants d’Utzenstorf en sont restés bouche bée: le bruit du moteur n’était pas le même que d’habitude, il avait l’air beaucoup plus proche.
Un bombardier américain B-17 approchait «à une altitude effroyablement basse», comme le raconte l’historienne locale Barbara Kummer-Behrens dans son livre «Utzenstorf im Spiegel alter Fotos und Postkarten» (Utzendorf à travers de vieilles photos et cartes postales).
Un nuage de poussière et des pommes de terre
Durement touché par des tirs dans le ciel allemand, le bombardier «Battle Queen - Peg of my Heart» a dû effectuer un atterrissage d’urgence à proximité du village d’Utzenstorf. Malgré un violent incendie et des raids aériens allemands à répétition, le bombardier américain a réussi à atteindre le lac de Constance avec un réservoir qui fuyait. «La Suisse était juste sous nos pieds et nous n’avions pas d’autre choix que d’atterrir en catastrophe», a noté à l’époque Bill Carter, qui s’occupait de la liaison radio à bord, dans son journal d’une écriture soignée.
«Nous avons atterri au milieu d’un champ de pommes de terre et l’avion s’est arrêté dans un champ de haricots», poursuit Carter. Une femme dans le champ de haricots a vu le bombardier foncer sur elle et s’est cachée sous son grand panier en état de choc. C’est un miracle qu’elle s’en soit sortie indemne. Lorsque le bombardier s’est immobilisé, la femme et son panier de haricots se trouvaient juste en-dessous d’une aile, comme le raconte Rolf Zaugg, un habitant du village qui connaît bien le sujet, à l’agence de presse Keystone-ATS.
Mais la cueilleuse de haricots, n’est pas la seule à avoir eu une grosse frayeur; les dix membres de l’équipage du bombardier n’en menaient pas large non plus. «Lorsque nous nous sommes préparés à l’atterrissage d’urgence, chacun s’est mis à prier, puis nous avons entendu un vacarme assourdissant et l’intérieur du bombardier s’est rempli de poussière et de pommes de terre», rapporte Kummer-Behrens dans son livre, citant l’ancien ingénieur de bord John Scott.
Carter notera dans son journal: «C’était un atterrissage en douceur, compte tenu du fait que nous avons atterri sur le fuselage à plus de 100 miles à l’heure (environ 160 km/h).»
Tout le village a accouru
«En moins d’un quart d’heure, tout le village a accouru», comme en témoigne le journal intime de Carter, dont l’agence de presse Keystone-ATS possède quelques extraits. Finalement, un homme qui parlait anglais est arrivé. «Il nous a dit de venir avec lui dans un hôtel du village. Nous nous sommes entassés dans la remorque et avons suivi tous les villageois.»
Entre-temps, les autorités ont également été alertées. Le commandant de la police de Berne a déclaré: «L’atterrissage réussi a été signalé par téléphone à 14h20 au soussigné par Madame Gygax, gendarme à Utzenstorf.»
Internés à Adelboden
Les officiers de l’équipage ont été hébergés au «Bären», à Utzenstorf, les sous-officiers au «Bahnhöfli». Plus tard, les soldats américains sont venus à Adelboden, où la plupart d’entre eux sont restés internés jusqu’à la fin de la guerre. Seul Carter s’est enfui en France après environ un an. De là, il a rejoint les troupes américaines et a piloté diverses attaques aériennes.
Les Américains étaient très appréciés à Adelboden, car ils avaient un salaire de douze dollars par jour, une somme considérable à l’époque. Même retenus, ils pouvaient se déplacer librement et dépenser leur argent. Ils achetaient des montres ou allaient skier. Un coup de pouce bienvenu à une époque où le tourisme dans l’Oberland bernois était en stand-by à cause de la guerre.
L’enlèvement du bombardier
Le bombardier abattu à Utzenstorf a été confisqué par les autorités suisses et transporté à l’aéroport de Zurich-Kloten pour un contrôle militaire. Plus connu sous le nom de «Forteresse volante», le bombardier B-17 avait notamment à son bord un viseur Norden.
A l’époque, ce viseur à correction gyroscopique était considéré comme le plus précis au monde. L’existence et le fonctionnement de l’appareil ont d’abord été gardés strictement secrets par les Américains. «La deuxième arme secrète après la bombe atomique», comme le rapporte Rolf Zaugg, qui possède un «viseur Norden» dans son musée privé du B-17 à Utzenstorf.
Zaugg a également une anecdote à raconter concernant l’enlèvement du «Battle Queen - Peg of my heart»: pour pouvoir charger l’avion, il a été partiellement démonté. Cela a exigé une grande part d’improvisation de la part des hommes réquisitionnés. En effet, les Américains avaient utilisé des vis cruciformes pour la construction.
Or, en Suisse, il n’y avait que des tournevis plats. Des lames de baïonnettes de l’armée suisse ont été raccourcies à la hâte au diamètre souhaité. Un tournevis cruciforme était né.
La Suisse était «une sorte de porte-avions en territoire ennemi»
Le «Battle Queen - Peg of my heart» est loin d’être le seul avion de combat à s’être écrasé en Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale. Le bombardier B-17 est l’un des 250 avions étrangers qui ont atterri, se sont écrasés ou ont été abattus en Suisse.
Certains avions ont pu rejoindre des aéroports, d’autres, moins chanceux, ont dû effectuer un atterrissage d’urgence ou s’écraser. Au moins 40 hommes ont été tués. Plus de 1600 membres d’équipage ont été retenus en Suisse.
Par ailleurs, il n’était pas rare que l’espace aérien suisse soit violé délibérément ou par erreur, ou dans l’optique d’un atterrissage d’urgence. La Suisse neutre était «une sorte de porte-avions en territoire ennemi», se remémore Rolf Zaugg, spécialiste des atterrissages d’urgence de bombardiers en Suisse.
L’échec de l’opération «Double Strike»
Le 17 août 1943, l’US Air Force lance des raids aériens contre les villes allemandes de Ratisbonne et Schweinfurt dans le cadre de l’opération «Double Strike» (double frappe). 146 avions, parmi lesquels le «Battle Queen - Peg of my heart», se dirigent vers Ratisbonne. En chemin, les bombardiers américains se retrouvent en proie aux raids aériens allemands et aux flammes.
Sur les plus de 300 avions déployés dans le cadre de l’opération «Double Strike», 60 sont portés disparus dans la soirée du 17 août. L’opération a été l’un des échecs les plus cuisants de l’US Air Force avec des pertes importantes. Selon Zaugg, un soldat sur cinq n’est pas revenu vivant des raids aériens américains au début de la guerre.
Des avions de légende
L'Antonov An-225 "Mriya" est, actuellement, l'un des plus gros avion du monde en usage. L'An-225 peut transporter jusqu'à 250 tonnes de fret et a une portée de 2 500 km. Les besoins mondiaux de ce type de service de transport sont très faibles, l'An-225, reste donc la plupart du temps dans un hangar.
Le grand McDonnell Douglas MD-11, à cause de son moteur intégré dans la queue arrière, a une silhouette particulière. Il a été produit en petites quantités entre 1990 et 2000. Sur un total de 200, 167 exemplaires volent encore aujourd'hui mais presque exclusivement dans les services de fret. Swissair était un des premiers clients. Mais, avec le MD-11, la compagnie a aussi connu la pire catastrophe de son histoire: l'écrasement du vol 111 d'Halifax, au Canada, dans lequel 229 personnes ont perdu la vie.
Mis en service en janvier 1970, le modèle 747 "Jumbo Jet" du constructeur américain Boeing a été un best-seller international. Toutefois, la dernière variante, le 747-8 (photo), ne se vend que lentement, et certaines personnes se demandent si le "jumbo", tout comme les vieux dinosaures, n'est pas voué à l'extinction.
Parmi les jets pour courts et moyens-courriers, le Boeing 737 a joué un rôle de premier plan. La production de masse de ce type d'avion a commencé en 1967 et continue à ce jour. Globalement, Boeing a reçu, en octobre 2013, 11 275 commandes, dont 7 789 ont été honorées à ce jour. Le plus grand concurrent de la famille 737 est l'Airbus A320. En 1977, des terroristes ont détourné un 737 mais trois jours après son admission à Mogadiscio, en Somalie, l'avion a été pris d'assaut par les troupes d'élite allemandes GSG-9 qui ont libéré tous les otages sains et saufs.
Le Convair 990 "Coronado" était en son temps l'avion commercial le plus rapide au monde. Il a volé de 1961 à 1987, principalement pour American Airlines, mais aussi pour d'autres entreprises, dont Swissair. La photo montre un Convair 990A de Swissair acquis en 1962. En 2007, il a reçu une place d'honneur au Musée des Transports.
Le biplace McDonnell Douglas F-4 "Phantom II" a volé 36 ans, de 1960 à 1996, pour l'US Air Force et l'US Marine Corps. Dans certains pays, dont la Corée du Sud, la Turquie et l'Iran, il est encore en service. L'Allemagne a mis à la retraite son dernier "Phantom II" en juin de cette année. L'avion a été utilisé comme un chasseur et comme bombardier pendant la guerre du Vietnam et a joué un rôle de premier plan dans ces deux fonctions. Le F-4 a été remplacé par le F-14 (Tomcat), le F-15 (Eagle), le F-16 (Fighting Falcon) et le F/A-18 (Hornet).
L'acquisition du Lockheed F-104 "Starfighter" pour l'armée de l'air allemande fut un désastre. Après, un scandale de corruption concernant l'achat de l'avion, une série d'accidents dans les années 1960 a jeté le discrédit sur le "Starfighter". En Allemagne, il a même été surnommé "Fighter cercueil". Toutefois, le F-104 est resté en service dans plusieurs pays de l'OTAN durant une longue période. En 2004, l'Italie est le dernier pays avoir fait prendre sa retraite à un appareil de ce type.
Les bombardiers lourds Boeing B-52 "Stratofortress" ont été développés par l'US Air Force à la fin des années 1940 comme véhicule pour les armes nucléaires et mis en service en 1955.
Le Lockheed U-2 "Dragon Lady" de 1955 était, pour les Américains, un avion de reconnaissance, qui opérait à une hauteur de 20 km et devait surveiller en particulier la région du "Pacte de Varsovie".
Le Mikoyan-Gurevich Mig 21 soviétique est apparu en 1959 et représentait la première livraison de plus de 50 pièces par le bloc soviétique. Avec plus de 11 000 exemplaires, il est le supersonique qui a été le plus produit dans l'histoire de l'aviation.
Avec le "Comet", les Britanniques de Havilland Aircraft Company ont produit, en 1949, le premier avion de ligne du marché. Le "Comet 4" (en photo) a été le premier avion civil à réaction à traverser l'Atlantique en 1958. La particularité du "Comet" est d'avoir le moteur intégré dans son aile.
Le "Spruce Goose" a appartenu au milliardaire excentrique Howard Hughes et n'a volé qu'une seule fois, le 2 Novembre 1947, à 20 mètres de hauteur. C'est le plus grand hydravion jamais construit.
Un appareil de ligne transatlantique de collection, le Douglas DC-3, un bimoteur à hélices de la fin des années 1930, survole la rade à basse altitude à l'occasion des Fêtes de Genève, le samedi 4 août 2012.
L'un des avions les plus infâmes de l'histoire: Le B-29 Superfortress "Enola Gay", avec lequel l'US Air Force a largué la bombe atomique sur Hiroshima, au Japon, le 6 août 1945.
Le Messerschmitt Me 262 fut le premier avion à réaction. Pendant la Seconde Guerre mondiale, environ 800 machines de ce type ont été utilisées.
Le Yakovlev Yak-9 a été produit en 1942 par l'Union soviétique en grand nombre et a aidé l'Armée rouge contre les avions allemands.
Le Boeing B-17 "Flying Fortress" (Flying Fortress) a été élaboré avant la Seconde Guerre mondiale par l'armée américaine et s'est avéré être un avion extrêmement robuste. Dans une large mesure, il a été utilisé dans la campagne de bombardement contre l'Allemagne. 40% de toutes les bombes des alliés occidentaux de l'empire nazi, sont venues des soutes du B-17.
L'homologue britannique de l'américaine "forteresse volante" était le "Avro Lancaster". Ce bombardier a déchargé, pendant la deuxième guerre mondiale, au cours de 156 000 vols, plus que 618 000 tonnes de bombes principalement sur l'Allemagne.
Le "Supermarine Spitfire". Au cours de la bataille d'Angleterre, il s'est avéré être robuste et très rapide.
Tendrement surnommé "Tante Ju", le Junkers Ju 52 fait battre plus vite le cœur des amateurs d'avion depuis 1932. Initialement prévu comme un avion civil, il a rapidement été utilisé par l'armée.
Un autre membre de la famille "Ju" est le Ju 87 "Stuka", instrument parfait de terreur aérien.
À l'époque où il a vu le jour, au début des années 30, l'hydravion Dornier Do X, construit dans la ville saint-galloise de Altenrhein, faisait de l'ombre à tous les autres engins volants motorisés. Il était alors considéré comme l'hydravion le plus gros, le plus lourd et le plus puissant du monde. Seul le Tupolev ANT-20 «Maxime Gorki» était en mesure de lui subtiliser le titre de «plus gros avion du monde». La raison pour laquelle l'hydravion a été construit à Altenrhein est de nature politique: dans le cadre du traité de Versailles conclu après la Première Guerre mondiale, l'empire allemand a reçu l'interdiction de construire des avions de cette taille, ce qui a poussé bon nombre de fabricants à délocaliser leurs activités «illicite» en Suisse.
Avec le "Spirit of St. Louis", Charles Augustus Lindbergh a réussi, en 1927, la première traversée de l'Atlantique en avion sans escale. La photo montre Lindbergh et sa machine peu de temps avant l'événement historique.
Pendant la première Guerre mondiale de 1914-18, les avions ont été utilisés comme armes de guerre pour la première fois. Du côté allemand, en particulier, Manfred Albrecht Freiherr von Richthofen était célèbre comme as de l'aviation. En raison de son type de triplan rouge vif "Fokker DR-1" a été surnommé le "Baron rouge". Richthofen est mort en 1918 quand son avion a été abattu près d'Amiens en France.
Louis Blériot s'est lancé le 25 juillet 1909. A 35 ans, il a reçu le du "Daily Mail", le prix annoncé de 1 000 livres anglaises pour le premier vol à travers la Manche.
La première machine volante entraînée par un moteur est l'oeuvre des frères Orville et Wilbur Wright. Ils l'ont conçu en décembre 1903.
Une épave retrouvée 76 ans plus tard...
«USS Lexington»: l’épave du porte-avions américain coulé en 1942 retrouvée 76 ans plus tard
Reposant à 3000 mètres de profondeur dans le Pacifique, l’épave de l’«USS Lexington», un porte-avions américain coulé pendant la Seconde Guerre mondiale, a été localisée par l’équipe du cofondateur de Microsoft, Paul Allen.
Sur les photos prises par l’équipe de recherche, on distingue aussi clairement des carcasses d’avions de chasse qui ont coulé avec le bateau.
D’autres photos montrent des canons. En mai 1942, 22 canons antiaériens Oerlikon de 20 mm supplémentaires ont été installés sur le «Lexington».
Sur un des avions de chasse, on trouve un dessin de Félix le Chat et quatre petits drapeaux japonais, probablement pour marquer, comme le veut la tradition, le nombre d’appareils ennemis abattus.
Long de 270 mètres et large de près de 40 mètres, l’«USS Lexington» a été mis en service en 1927, devenant ainsi le troisième porte-avions de la marine américaine.
Le navire avait un équipage de plus de 2900 hommes et pouvait accueillir 78 avions.
Le 15 avril 1942, le «Lexington» se dirige avec ses unités de combat vers la mer de Corail située entre l’Australie, la Nouvelle-Guinée, les Iles Salomon et le Vanuatu.
L’objectif des Américains est de forcer l’empire japonais à stopper son expansion vers le sud et de sécuriser les voies d’approvisionnement vers l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Le 7 mai 1942, les Américains se heurtent à des navires japonais au nord de l’Australie.
Pour la première fois dans l’histoire de la guerre en mer, des porte-avions s’affrontent.
Les avions du «Lexington» décollent et coulent le Shōhō, un porte-avions japonais de près de 206 mètres de long. 631 marins japonais perdent la vie.
Le «Lexington» est touché à son tour par des torpilles et des bombes japonaises. Après plusieurs explosions, un incendie se déclare. Un peu plus tard, alors que la bataille a déjà coûté la vie à 216 personnes à bord, le capitaine du «Lexington» ordonne à l’équipage d’abandonner le navire qui est lourdement endommagé.
Plus de 2700 membres de l’équipage sont évacués sur d’autres navires de guerre américains. Pour éviter que l’«USS Lexington» tombe entre les mains des Japonais, l’US Navy décide de saborder le porte-avions avec quelques torpilles.
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