Coronavirus GE «La peur du policier a fait son effet» ce week-end à Genève

ATS

29.3.2020 - 20:19

Les contrôles étendus ce week-end à Genève n'ont pas abouti à une explosion des amendes.
Les contrôles étendus ce week-end à Genève n'ont pas abouti à une explosion des amendes.
SOURCE :  KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

Les contrôles étendus ce week-end à Genève n'ont pas abouti à une explosion des amendes. «La peur du policier a fait son effet», selon le porte-parole du Département de la sécurité (DSES). Seules dix sanctions d'ordre ont été prises pour des regroupements.

«Cela reste beaucoup», étant donné le dispositif renforcé qui avait été annoncé vendredi par le conseiller d'Etat Mauro Poggia, a dit à Keystone-ATS son porte-parole Laurent Paoliello. Selon lui, la météo moins favorable dimanche après-midi a aussi contribué mais «nous avons mis les gros moyens».

Jusqu'à vendredi, 129 amendes avaient été données en une dizaine de jours depuis le début de l'interdiction des rassemblements de plus de cinq personnes décidée par le Conseil fédéral. Il est également possible de sanctionner les groupes de moins de cinq personnes si la distance adaptée n'est pas observée.

Expliquer cette règle

Ce week-end, les policiers genevois se sont contentés d'expliquer cette règle à ceux qui ne l'honoraient pas, dit encore le porte-parole. Souvent des familles ou des couples.

Au total, des dizaines de patrouilles ont été organisées. Deux commerces ont également dû être fermés et le resteront tant que leurs responsables ne feront pas en sorte que les distances de sécurité soient maintenues.

Huit autres amendes

Autres sanctions, huit amendes pour stationnement ont été données sur le périmètre autour de la rade. Samedi, les forces de sécurité, soutenues par la protection civile, ont commencé à boucler toute cette zone de parking. Les contrevenants ont tenté de garer leur véhicule malgré les restrictions.

Plus largement, la plupart des Genevois «ont compris» le besoin d'éviter les rassemblements, affirme encore M. Paoliello. Sur plusieurs médias dimanche, M. Poggia a relevé que des attroupements ne sont plus observés mais que de nombreux petits groupes de deux à trois personnes viennent toujours sur certains mêmes sites. Samedi, la maire d'une commune genevoise a décidé de boucler une plage.

Une situation qui pose la question d'une possible fermeture des quais ou des parcs. S'il faut le faire, le Conseil d'Etat prendra cette décision, affirme le chef du DSES.

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