Guerre à Gaza Netanyahu évoque des avancées pour un accord sur les otages

ATS

23.12.2024 - 19:38

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué lundi «des avancées» pour un accord sur les otages retenus dans la bande de Gaza depuis l'attaque du Hamas palestinien en octobre 2023. Il a aussi dit avoir demandé à l'armée de «détruire les infrastructures» des rebelles houthis du Yémen.

Lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, 251 personnes ont été enlevées, dont 96 restent otages à Gaza (archives).
Lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, 251 personnes ont été enlevées, dont 96 restent otages à Gaza (archives).
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«Tout ce que nous faisons ne peut pas être dévoilé, mais nous agissons pour les ramener à la maison. Je voudrais dire avec prudence que des avancées ont été faites et que nous ne nous arrêterons pas tant qu'ils ne sont pas tous rentrés», a-t-il déclaré lors d'une intervention au Parlement.

«Je veux dire aux familles des otages: nous pensons à vous et nous n'abandonnerons pas vos êtres chers, qui sont aussi les nôtres», a-t-il ajouté.

Lors de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, 251 personnes ont été enlevées, dont 96 restent otages à Gaza, parmi lesquelles 34 ont été déclarées mortes par l'armée.

Lors de son intervention devant le Parlement, Benjamin Netanyahu a par ailleurs indiqué avoir demandé à l'armée de frapper les Houthis au Yémen.

«J'ai demandé à nos forces armées de détruire les infrastructures des Houthis car quiconque essaie de s'en prendre à nous doit être frappé avec force», a-t-il dit.

Les rebelles yéménites, soutenus par l'Iran, ont revendiqué le tir, dans la nuit de vendredi à samedi, d'un missile balistique que les forces israéliennes ont échoué à intercepter et qui a fait 16 blessés légers à Tel-Aviv.

M. Netanyahu a également affirmé vouloir signer de nouveaux accords de paix avec des pays arabes, comme ceux négociés en 2020 par les Etats-Unis, qui ont vu Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Maroc et le Soudan établir des liens formels avec Israël.

«Avec nos amis américains, je compte élargir les accords d'Abraham et ainsi changer encore plus radicalement le Moyen-Orient», a déclaré le premier ministre israélien.