En 2026La Suisse est candidate à la présidence de l’OSCE
st, ats
19.12.2024 - 15:21
La Suisse est candidate à la présidence de l'OSCE en 2026. De nombreux Etats avaient approché la Confédération pour lui demander d’assumer ce mandat.
Keystone-SDA, st, ats
19.12.2024, 15:21
19.12.2024, 16:37
ATS
La Suisse veut s'engager pour préserver la capacité d’action et l’inclusivité de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en tant que plateforme de dialogue entre tous les Etats participants, informe jeudi le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis a adressé un courrier au président en exercice de l’OSCE, son homologue maltais Ian Borg, pour l'informer officiellement de la candidature de la Suisse.
Situation délicate
L'OSCE se trouve actuellement dans une situation difficile. La guerre en Ukraine, les bouleversements géopolitiques, la concurrence croissante entre les grandes puissances, la polarisation et les divergences d'intérêts et de valeurs ou encore l'influence croissante des régimes autoritaires, mettent l'organisation et ses valeurs fondamentales sous pression, souligne le DFAE.
Cette situation restreint la marge de manœuvre de l'OSCE, dont les décisions sont prises par consensus. L'organisation continue néanmoins d’apporter de précieuses contributions à la sécurité.
La Suisse souligne que, tout particulièrement dans des périodes délicates en matière de politique de sécurité, le dialogue et la coopération avec tous les Etats participants sont la seule voie à suivre pour développer des solutions pacifiques et durables face aux guerres, aux crises et aux conflits.
Déjà deux présidences suisses
Les Etats participants de l'OSCE à Vienne se prononceront avant la fin de l’année sur la candidature suisse. Il s’agirait de la troisième présidence suisse, après celles de 1996 et de 2014.
Composée de 57 membres, l'OSCE est la principale organisation régionale de sécurité au monde. Elle s’emploie principalement à surmonter les divergences et à renforcer la confiance. La Suisse y a adhéré en 1975.