Restaurant originalDes télécabines transformées en salles de restaurant privées dans les airs
Relax
18.3.2021 - 07:57
Une station de ski du Colorado aux États-Unis a pris les recommandations de distanciation sociale très au sérieux. Au point de racheter des télécabines transformées en salle de restaurant archi privée pour dîner au chaud, en l'air. L'idée originale, a trouvé son public, sauvé l'entreprise d'une Américaine et aidé les restaurants de la station, privés de clients.
18.03.2021, 07:57
18.03.2021, 08:31
Relax
«J'étais déjà en train de m'imaginer faire faillite – sans plaisanter». Dominique Bastien, propriétaire de The Gondola Shop, une entreprise spécialisée dans le rachat et la rénovation de télécabines, avait de quoi sérieusement s'inquiéter au début de l'hiver.
Le business de cette entrepreneuse américaine est simple: revendre des nacelles à des stations de ski, après les avoir rénovées, rapporte le site Food & Wine. Une niche doublée d'un bon filon, qui lui permettait d'assurer des revenus confortables.
Sauf que l'arrivée de la Covid-19, et son lot de restrictions, a changé la donne. Dominique Bastien a vu ses contrats se réduire comme peau de chagrin. L'entrepreneuse en était arrivée au point de se dire que sa seule issue était la banqueroute.
Le coup de fil qui change tout
C'était sans compter sur un coup de fil inattendu de Mountain village. Cette station du comté de San Miguel, dans l'état du Colorado, lui a passé une commande surprenante: 25 télécabines à transformer en salle de restauration avec chauffage, lumière et système de son bluetooth pour accueillir les clients des restaurants, interdits d'ouvrir. Celle qui avait l'habitude, de temps en temps, de transformer les cabines en sauna pour des particuliers, n'a pas hésité une seule seconde, s'est remonté les manches et a honoré sa commande.
Cette proposition in extremis lui a permis, non seulement de ne pas fermer son entreprise, mais aussi de gagner une coquette somme d'argent. Les cabines ont été achetées 5.000 dollars pièces, avant d'être revendues entre 15.000 et 20.000 dollars ou bien louées pour 500 dollars mensuels.
Depuis, celle qui menait sa petite affaire dans l'anonymat s'en est sorti haut la main. Et l'entrepreneuse de conclure : «C'est devenu dingue. Les choses ont tourné bizarrement, mais vraiment bien».