«Slaaaaaayeeeeer!». Quel spectacle insolite que de voir des fans de heavy metal embarquer dans un paquebot de luxe.
Les navires de croisière évoquent après tout davantage une ambiance feutrée que des rockers aux cheveux longs.
Voilà à quoi cela ressemble avec une horde de fans de metal à bord. Ce festival-croisière a lieu chaque année depuis 2011 en partant de Fort Lauderdale, en Floride.
L’événement festif tout en décibels et aux relents de bière s’appelle 70'000 Tons of Metal. Son fondateur est le citoyen binational helvético-allemand Andy Piller.
60 groupes veillent à en mettre plein les oreilles aux quelque 3000 fans du monde entier. En 2019, plus de 70 nationalités étaient représentées à bord.
Le fondateur du festival Andy Piller parle non sans fierté «des nations unies du heavy metal».
L’attraction majeure est la scène sur le pont de la piscine où l'effervescence règne jusqu’à tard dans la nuit.
Faire du headbanging dans la piscine durant un concert? Ça en a tout l'air.
Qui veut débarquer? Et si oui, certainement pas sans bière!
En janvier 2020, il s’agira déjà de la dixième tournée de 70'000 Tons of Metal. Andy Piller s’attendait-il à un tel succès?
Tout ce projet n’était qu’une idée farfelue au début, déclare Andy Piller. Et pourtant: «On n’investit pas plusieurs années de sa vie dans un projet auquel on ne croit pas pleinement».
Le festival de metal flottant n’est au fait pas le seul qui existe, mais il a été le tout premier du genre réalisé en auto-promotion.
Une croisière exclusive pour les fans de metal
«Slaaaaaayeeeeer!». Quel spectacle insolite que de voir des fans de heavy metal embarquer dans un paquebot de luxe.
Les navires de croisière évoquent après tout davantage une ambiance feutrée que des rockers aux cheveux longs.
Voilà à quoi cela ressemble avec une horde de fans de metal à bord. Ce festival-croisière a lieu chaque année depuis 2011 en partant de Fort Lauderdale, en Floride.
L’événement festif tout en décibels et aux relents de bière s’appelle 70'000 Tons of Metal. Son fondateur est le citoyen binational helvético-allemand Andy Piller.
60 groupes veillent à en mettre plein les oreilles aux quelque 3000 fans du monde entier. En 2019, plus de 70 nationalités étaient représentées à bord.
Le fondateur du festival Andy Piller parle non sans fierté «des nations unies du heavy metal».
L’attraction majeure est la scène sur le pont de la piscine où l'effervescence règne jusqu’à tard dans la nuit.
Faire du headbanging dans la piscine durant un concert? Ça en a tout l'air.
Qui veut débarquer? Et si oui, certainement pas sans bière!
En janvier 2020, il s’agira déjà de la dixième tournée de 70'000 Tons of Metal. Andy Piller s’attendait-il à un tel succès?
Tout ce projet n’était qu’une idée farfelue au début, déclare Andy Piller. Et pourtant: «On n’investit pas plusieurs années de sa vie dans un projet auquel on ne croit pas pleinement».
Le festival de metal flottant n’est au fait pas le seul qui existe, mais il a été le tout premier du genre réalisé en auto-promotion.
Bruyants, chevelus et buveurs: les fans de heavy metal ressemblent davantage à des pirates qu’à des passagers de croisière. À l’occasion du festival de musique «70'000 Tons of Metal», ils montent pourtant à bord d’un paquebot de luxe. Et qui a inventé cela? Un Suisse.
Le contraste ne pourrait être plus saisisant. D’un côté le monde des croisières avec faste, ambiance feutrée, robes haute couture, et de l’autre les festivals de musique pour fans de metal avec bruit, braillements, fringues trouées et canettes de bière.
Andy Piller a pourtant réuni ces mondes si différents: il a fondé le «70'000 Tons of Metal», un festival de musique annuel se déroulant sur un bateau de croisière. Des groupes aux noms tels qu’Atheist, Terrorizer et Grave Digger se produisent à bord de l’imposant «Independence of the Seas».
Comment est-il arrivé à cette combinaison bancale? En buvant des bières, comme le raconte Andy Piller lors d’une rencontre à la gare de Zurich.
Comment cette folle idée a-t-elle pris corps?
«Du balcon de mon ancien appartement à Vancouver, j’avais une vue directe sur la jetée», explique le globe-trotter helvético-allemand. Il a ainsi déclaré au cours d’une douce soirée estivale en compagnie d’amis «et certainement après une bière de trop» qu’il faudrait louer un tel paquebot et y organiser un festival de metal. Ils ont tous répondu que ça ne marcherait jamais, «qu’il y aurait des morts»! Pourtant cette idée ne l’a jamais quitté.
Sa persévérance a finalement payé. En janvier prochain, le festival flottant prendra la mer pour sa dixième édition déjà. Le voyage part de Fort Lauderdale, en Floride, vers une destination des Caraïbes différente à chaque fois et retour. En 2020, il passera par exemple par l’île mexicaine de Cozumel.
Pas moins de 3000 fans de musique et 60 groupes du monde entier sont attendus à bord. L’année passée, 73 nationalités étaient représentées. Andy Piller parle non sans fierté «des nations unies du heavy metal».
La croisière est régulièrement complète tandis que quelques concurrents ont dû baisser pavillon au fil des ans. Andy Piller s’attendait-il à un tel succès de son concept à ses débuts? Il sirote son café. «Je vais le dire comme ça: on n’investit pas plusieurs années de sa vie dans un projet auquel on ne croit pas pleinement». Et parfois «les idées les plus tordues sont en fin de compte les meilleures».
Pas n’importe quel bateau
Il lui a également fallu mener un gros travail de persuasion et recourir au porte-à-porte afin de faire de sa vision une réalité. Piller a élaboré un business plan en profitant selon lui du fait d’avoir déjà travaillé 15 ans comme tour manager. Il connaissait donc bien le secteur de la musique, mais ne comprenait par contre rien aux croisières. Il a dû se familiariser avec le sujet et trouver une compagnie maritime qui voulait bien lui louer un bateau.
Aperçu du festival 70'000 Tons of Metal de 2019.
Il ne fallait pas prendre n’importe quel paquebot. Piller avait des idées précises: une grande scène à l’air libre sur le pont de la piscine était le must à avoir. Et il souhaitait démonter les chaises de la salle de théâtre, présente sur la plupart des paquebots de luxe. «Car un concert de metal avec des chaises, ça ne va pas du tout».
De vilains personnages? Plutôt des assoiffés
En plus des aspects commerciaux, il fallait encore relever le défi de dépasser les préjugés vis-à-vis des fans de metal: «Aux USA notamment, nous sommes toujours stigmatisés», affirme Piller. De nombreuses personnes ne verraient dans ces personnes que des «méchants tatoués» ainsi que des «poseurs de bombes aux cheveux longs».
Il a su finalement convaincre les responsables des compagnies de navigation, au travers de documents et de rapports sur les festivals de musique , de l’attitude pacifique de la communauté du metal. «Et en fin de compte, ils souhaitent aussi faire des affaires».
Après trois ans et demi de travail préparatoire, la première édition du festival voit le jour sur scène en janvier 2011, dans une configuration un peu plus restreinte avec 2000 fans et environ 40 groupes.
L’équipage avait simplement sous-estimé la soif des nouveaux clients: «Avant même d’avoir quittés le port, la première sorte de bière était déjà épuisée», se souvient Piller, amusé. «Durant ma rencontre avec les responsables de la croisière, j’avais encore précisément insisté sur ce point: nous n’avons pas besoin de champagne ou de vin, mais d’assez de bières»! Lors de notre escale à Cozumel, un «défilé entier de camions Corona» nous réapprovisionnés d’urgence.
Du death metal au Flumserhof
Andy Piller connaît ma foi bien son monde: il est fan de metal depuis ses jeunes années. Il a organisé son premier concert durant son adolescence dans son village natal de Flums SG. Du death metal à l’hôtel Flumserhof! «C’était vraiment cool de voir tout à coup tous ces gens aux cheveux longs débarquer au village», dit-il.
L’écolier s’est pris au jeu et d’autres concerts ont été organisés au niveau national, de Bâle à Berne jusqu’en Valais. «J’allais à l’école pour me reposer». Ce n’est pas un hasard s’il a dû changer plusieurs fois d’école «pas tout à fait de son plein gré».
Le festival 70'000 Tons of Metal est devenu aujourd’hui un travail à plein temps. Une bonne douzaine de collaborateurs s’occupent de l’organisation tout au long de l’année et l’équipage du navire est charmé par les fans de metal: Andy Piller déclare souvent entendre qu’«ils ne râlent jamais». Un capitaine en a résumé l’essentiel un jour: «Les gens du metal ont une apparence intimidante, mais ils ont un très bon fond».
Qu’en est-il du «sexe, drogue et rock’n’roll»?
On remarque que le skipper a l’habitude de prendre la défense de sa scène. Interrogé sur les scandales ou les excès de groupes qui se sont produits, Piller reste bien silencieux. Juste ceci: il demande systématiquement aux musiciens s’ils ont déjà vu «Miami Vice». Fort Lauderdale est après tout une banlieue de Miami, et à cause des contrôles douaniers, il n’est pas particulièrement indiqué d’amener de la drogue. «En revanche, après avoir accosté en Jamaïque, il se dégage parfois une odeur suspecte», raconte Piller d’un air malicieux.
Est-ce que l’aventure 70'000 Tons of Metal s’est transformée en routine après toutes ces années? «Une grande partie, oui», déclare Piller. C’est pourtant une personne qui n’est jamais satisfaite et qui cherche constamment à optimiser telle ou telle autre chose. Il travaille ainsi déjà sur de nouvelles idées en vue des prochaines éditions.
Il est aussi préoccupé par la critique de l’empreinte écologique désastreuse des bateaux de croisière, qui a davantage fait entre sa voix au cours des dernières années. Il a été prévu par exemple que les festivaliers puissent désormais directement compenser leurs émissions de CO2 en effectuant leur réservation. Qu’on ne dise pas qu’habits noirs et conscience écologique ne sont pas conciliables.
Les nouveaux paquebots de croisière 2020
Les nouveaux paquebots de croisière 2020
«Fridtjof Nansen» (Hurtigruten): tout comme son sistership «Roald Amundsen», le «Fridtjof Nansen» entrera en service avec un léger retard. Il sera équipé d’une propulsion hybride avec un parc de batteries. Les premières croisières, au départ de Hambourg, débuteront en avril et longeront la côte norvégienne. Le navire, conçu pour évoluer en zones polaires, comptera 265 cabines.
«Sea Cloud Spirit» (Sea Cloud Cruises): ce trois-mâts a connu une histoire mouvementée. Le chantier naval, qui avait commencé sa construction à Kiel en 2008 sous le nom de «Sea Cloud Hussar», a fait faillite peu avant la livraison. Ce n’est qu’à l’automne dernier que la construction du Sea Cloud a pu reprendre. Le voyage inaugural est prévu pour août 2020. Le navire sera doté d’un ascenseur pour les passagers, une première sur un voilier. Il disposera de 69 cabines extérieures, dont 25 avec balcon. Selon la compagnie maritime, la surface de voilure d’environ 4 100 mètres carrés sera plus de deux fois plus grande que celle du «Gorch Fock». Le mât le plus haut s'élèvera à 57 mètres.
«Mardi Gras» (Carnival Cruise Line): avec une capacité de 5 200 passagers, le «Mardi Gras» sera le plus grand navire de la flotte de Carnival Cruise Line. Il s’agira du premier paquebot de croisière américain entièrement alimenté au gaz naturel liquéfié (GNL). L’attraction phare à bord sera le grand huit. La livraison est prévue pour la fin de l’été 2020. Carnival a décidé de baptiser son nouveau navire «Mardi Gras» en hommage au tout premier navire de la compagnie. Son port d’attache se situera à Port Canaveral, en Floride.
«Ecoship» (Peace Boat): ce navire, alimenté notamment par énergie éolienne et solaire, pourrait être l’avenir de la croisière. L’ONG japonaise Peace Boat entend lancer son Ecoship en avril 2020. Le nom annonce la couleur. Le navire ne proposera pas de croisières classiques, mais des voyages à des fins éducatives et de recherche.
«MSC Virtuosa» (MSC): le quatrième navire de la classe Meraviglia passera sa première saison en Méditerranée occidentale à partir du 8 novembre. La compagnie maritime a annoncé que le nom du navire rendait hommage à la virtuosité musicale. A bord, la musique sera à l’honneur: les ponts porteront par exemple le nom d’un instrument de musique. Par comparaison à ses sisterships, le «Virtuosa» disposera d’une allée centrale intérieure plus longue, couverte d’un plafond LED de près de 100 mètres.
«Le Bellot» et «Le Jacques Cartier» (Ponant): ces navires viendront compléter la série Explorers, qui comptera au total six navires. Les 184 passagers des deux bateaux, qui auront principalement pour destination des régions tropicales, trouveront à bord des salons sous-marins, déjà présents sur leurs sisterships. «Le Bellot» et «Le Jacques Cartier» entreront en service en avril et en juillet.
Ritz Carlton: de l’hôtel à l’eau, la chaîne hôtelière Ritz Carlton mettra trois yachts en service au cours des années à venir. Le premier, dont le nom n’a pas encore été dévoilé, doit être inauguré en février 2020. La capacité prévue est de 298 passagers. En raison de leur petite taille, les yachts pourront accoster dans de nombreux ports. Des croisières de sept à dix jours sont prévues, et pourront être combinées entre elles.
«Seven Seas Splendor» (Regent Seven Seas Cruises): ce nouveau paquebot de luxe naviguera pour sa première saison en 2020 en Europe, aux Caraïbes et en Amérique du Nord. Le premier voyage, qui devrait avoir lieu en février, reliera Barcelone à Miami. Ensuite, le navire traversera le canal de Panama en direction de la côte ouest des Etats-Unis puis retournera à son port de départ. Le sistership du «Seven Seas Explorer» pourra accueillir jusqu’à 750 personnes, qui séjourneront exclusivement dans des suites. Le point d’orgue est la Regent Suite de 413 mètres carrés, qui comprend son propre espace spa et un lit d’une valeur de près de 200 000 francs.
«World Voyager» (Nicko): le premier paquebot de croisière de la compagnie maritime Nicko, le «World Explorer», est entré en service à l’été 2019, après plusieurs mois de retard. Son successeur est déjà prévu pour 2020. Le «World Voyager» offrira une capacité de 200 passagers.
«Odyssey of the Seas» (Royal Caribbean International): Meyer Werft construit actuellement le 27e navire de la flotte de Royal Caribbean. Il devrait faire ses débuts à l’automne 2020 et proposer des croisières au départ des Etats-Unis, avec une capacité de plus de 4 000 passagers.
«Costa Firenze» (Costa): le deuxième paquebot de croisière de Costa dédié au marché chinois naviguera en Méditerranée pendant un mois. Après la mise en service du «Costa Firenze» début octobre 2020, le nouveau navire, d’une capacité maximale de 5 200 passagers, effectuera cinq croisières au départ de Trieste et Savone. La traversée de 51 jours vers Hong Kong doit suivre le 2 novembre 2020. Le paquebot naviguera ensuite en Asie avec des clients chinois à bord.
«Enchanted Princess» (Princess Cruises): le cinquième paquebot de croisière de la classe Royal de Princess Cruises sera baptisé «Enchanted Princess». Ce nouveau navire, d’une capacité de 3660 passagers, devrait entrer en service en juin 2020. Il sera construit par le chantier Fincantieri en Italie. Un sixième navire de la classe royale devrait suivre le «Enchanted Princess» (en français: «princesse enchantée») en 2021.
«Celebrity Apex» (Celebrity Cruises): sistership du «Celebrity Edge», le «Celebrity Apex», d’une capacité de 2910 passagers en occupation double, naviguera d’abord en Méditerranée à partir d’avril 2020, puis depuis Fort Lauderdale, dans les Caraïbes, en automne.
Global Class 1 (Dream Cruises): bien que le nouveau navire de Dream Cruises, dont le nom n’a pas encore été dévoilé, sera construit par MV Werften en Allemagne, il sera exclusivement destiné au marché asiatique. Les chiffres donnent tout de même le tournis: 342 mètres de long et 5000 passagers en occupation double. Le chantier naval a même déclaré un taux d’occupation maximal de 9500 passagers.
«Crystal Endeavor» (Crystal Cruises): le second navire actuellement en construction chez MV Werften est le contraire du premier en matière de taille. Ce navire d’expédition ne pourra accueillir que 200 passagers. Il sera doté d’hélicoptères et de sous-marins, et devrait compter six restaurants gastronomiques.
«Iona» (P&O Cruises): comme ses sociétés sœurs Aida Cruises et Costa, P&O mise également sur le GNL pour ses nouveaux navires. Le paquebot, qui porte le nom d’une île écossaise, devrait effectuer au printemps son voyage inaugural en Norvège. Il est actuellement en construction chez Meyer Werft à Papenburg.
«Ultramarine» (Quark Expeditions): le nouveau navire d’expédition du fournisseur américain Quark Expeditions est conçu presque exclusivement pour les voyages en Arctique et en Antarctique. Il sera doté de deux hélicoptères. Le voyage inaugural en Antarctique est prévu en 2020-2021.
«Scarlet Lady» (Virgin Voyages): le milliardaire Richard Branson entre sur le marché de la croisière avec le «Scarlet Lady», actuellement en construction à Fincantieri. Le nom rappelle l’un des premiers avions de la compagnie aérienne Virgin Atlantic. Jusqu’à 2700 passagers pourront voyager de Miami aux Caraïbes.
«Silver Moon» et «Silver Origin» (Silversea Cruises): la livraison du «Silver Moon», sistership du «Silver Muse», est prévue en août 2020. Il pourra accueillir jusqu’à 596 passagers.
Le «Silver Origin» est également en construction et proposera à ses 100 passagers une croisière vers les îles Galápagos.
«Spirit of Adventure» (Saga Cruises): Meyer Werft construit actuellement le deuxième nouveau navire de la compagnie britannique à Papenbourg. Le paquebot pourra accueillir jusqu’à 995 passagers et ciblera principalement les plus de 50 ans.
«National Geographic Endurance» (Lindblad Expeditions): du nom du bateau du célèbre marin Ernest Shackleton, le navire d’expédition pourra accueillir jusqu’à 126 passagers.
«Ocean Victory» (Albatros Expeditions): la livraison du navire d’expédition, comprenant 80 cabines, est prévue à l’automne 2020. Il s’agit du sistership du «Greg Mortimer» (en photo).
«Coral Geographer» (Coral Expeditions): le «Coral Geographer», un navire d’expédition d’une capacité de 120 passagers, et le cinquième de la compagnie maritime australienne qui naviguera principalement dans les eaux australiennes, devrait entrer en service à la toute fin de l’année 2020.
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