PédopornographieRetour à la case prison pour Christian Quesada
La Rédaction de blue News
28.9.2022
L'ancien champion du jeu «Les 12 coups de midi» a été arrêté et incarcéré à Perpignan, a confirmé le parquet à l'AFP. En liberté conditionnelle depuis mars 2021, il n'aurait pas respecté ses obligations.
La Rédaction de blue News
28.09.2022, 13:58
28.09.2022, 14:00
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Il avait été emprisonné, puis libéré en mars 2021 sous conditions. D'après le journal «Midi Libre», Christian Quesada, se serait laissé pousser la barbe pour qu'on ne le reconnaisse pas et se serait installé dans les Pyrénées-Orientales, afin de repartir à zéro.
Mais sa libération était assortie de différentes obligations. Dont un suivi sociojudiciaire, «un dispositif imposé aux délinquants et criminels sexuels, prévoyant souvent une obligation de soins, ou interdisant de fréquenter des mineures», ajoute le média.
Toutefois, l'homme n'a vraisemblablement pas respecté son accord avec la justice. Le juge d'application des peines de Perpignan a ainsi décidé de révoquer sa libération conditionnelle et a ordonné son incarcération.
Christian Quesada a été interpellé lundi et aussitôt transféré à la prison de Perpignan, où il est désormais incarcéré. Pour l'heure, on ne sait pas si de nouvelles infractions ont été découvertes par les enquêteurs, ni si de nouvelles procédures seront déclenchées.
L'ex-champion, qui avait brillé par sa culture en remportant 800'000 euros dans le jeu de TF1, était sorti de la lumière des projecteurs depuis ses démêlés avec la justice en 2020. Il avait alors écopé d'une peine de trois ans de prison pour corruption de mineurs et détention et diffusion d'images pédopornographiques à son domicile. Et il ne s'agissait pas là de sa première condamnation.
Le candidat de jeu TV le plus renommé de l'époque mettait tout en oeuvre pour attirer dans ses filets de très jeunes filles en chattant avec elles sur internet, parfois à visage découvert, parfois sous une fausse identité. Il tentait de gagner leur confiance avant de leur demander de lui envoyer des images intimes. L'une d'entre elles, alors âgée de 17 ans, avait porté plainte.