Cas confirmés aux Etats-UnisLe soin de beauté «vampire» leur a transmis le VIH
dpa/Trad
30.4.2024
Les autorités sanitaires américaines ont confirmé la première transmission documentée du VIH par le biais d'un traitement esthétique.
dpa/Trad
30.4.2024
Valérie Passello
Bien que le risque de transmission du VIH par du sang contaminé lors d'injections non stériles soit bien connu, les autorités sanitaires américaines ont été les premières à faire état d'une infection probable lors d'un traitement esthétique.
Des aiguilles sont utilisées dans de nombreuses procédures cosmétiques bien connues, telles que le lissage des rides avec le Botox ou le remplissage des lèvres.
Mais aussi dans des procédures telles que celles appelées «vampire facial» ou «microneedling», au cours desquelles le sang du client est prélevé, ses composants sont séparés, puis le plasma est injecté dans le visage à l'aide de petites aiguilles pour rajeunir la peau.
Trois cas confirmés
Le ministère de la santé du Nouveau-Mexique a ouvert une enquête sur un salon de beauté au cours de l'été 2018 après qu'une femme de 40 ans a été testée positive au VIH alors qu'elle ne présentait aucun facteur de risque. La femme avait déclaré avoir été exposée à des aiguilles lors d'un traitement au printemps.
Le virus a été détecté chez trois femmes ayant subi la technique appelée «vampire», relève le rapport.
L'établissement a été fermé après le début de l'enquête à l'automne 2018.