«J'aime les animaux, mais...» La possible vice-présidente de Trump fait une révélation sanglante

dpa/Trad

27.4.2024

Dans la campagne présidentielle, Kristi Noem est considérée comme le «running mate» potentiel de Donald Trump. En racontant une anecdote sanglante, elle veut illustrer ce qui la caractérise en tant que femme politique.

Kristi Noem avait déjà fait sensation après la fin du droit à l'avortement aux États-Unis en accordant une interview télévisée.
Kristi Noem avait déjà fait sensation après la fin du droit à l'avortement aux États-Unis en accordant une interview télévisée.
Keystone

dpa/Trad

27.4.2024

La gouverneure républicaine de l'Etat américain du Dakota du Sud, Kristi Noem, fait sensation avec un livre dans lequel elle décrit comment elle a abattu sa chienne nommée Cricket. Le journal britannique «Guardian» a rapporté l'extrait correspondant de l'ouvrage non encore publié.

Noem y explique qu'elle voulait en fait entraîner Cricket pour la chasse aux faisans. Mais la chienne, âgée d'environ 14 mois, s'est montrée trop impétueuse et a fait fuir le gibier. Ensuite, «telle une tueuse à gages entraînée», elle aurait tué des poules sur le terrain d'une famille du voisinage et se serait jetée sur Noem.

La femme politique aurait alors abattu l'animal dans une gravière. Avec cette anecdote dans le livre qui paraîtra le mois prochain aux Etats-Unis, Noem veut, selon le rapport, souligner sa volonté de faire des choses «difficiles, désordonnées et laides» que son rôle pourrait lui imposer.

Elle aurait agi de la même manière juste après avec une chèvre «méchante et agressive» qui courait toujours après ses enfants.

Dans la campagne présidentielle de cette année, Noem est considérée comme une candidate au rôle de «running mate» de l'ex-président républicain Donald Trump, c'est-à-dire comme une éventuelle colistière, qui pourrait endosser le rôle de vice-présidente.

Cette femme de 52 ans avait déjà fait sensation après la fin du droit à l'avortement aux Etats-Unis, lors d'une interview télévisée. «Chaque vie individuelle est précieuse», avait-elle rétorqué à la question de savoir si une victime de viol mineure devait avoir l'enfant. «Je ne pense pas qu'une situation tragique doive être perpétuée par une autre tragédie», avait-elle ajouté.

Noem défend des «décisions difficiles»

Après la publication de l'article du «Guardian», Noem s'est défendue sur la plateforme X, anciennement Twitter. «Nous aimons les animaux, mais dans une ferme, des décisions difficiles comme celle-ci doivent toujours être prises», a-t-elle écrit.

«Malheureusement, il y a quelques semaines, nous avons également dû tuer trois chevaux qui étaient dans notre famille depuis 25 ans». La direction du parti démocrate, le Democratic National Committee (DNC), a rédigé en réaction une déclaration au nom du «Dogmocratic Party» (en gros: le parti des chiens démocrates).

Leur message est le suivant : «Si vous voulez des politiciens élus qui ne se vantent pas, dans le cadre de leur tournée de livres, de la manière dont ils ont brutalement tué leurs animaux de compagnie, écoutez nos propriétaires: votez démocrate ».