Attentat à la bombe Assassinat d'un général russe: le suspect placé en détention

ATS

19.12.2024 - 19:48

L'auteur présumé de l'attentat à la bombe ayant tué mardi un haut gradé de l'armée russe à Moscou, qui a été revendiqué par l'Ukraine, a été inculpé et placé en détention jeudi après avoir comparu devant un tribunal.

L'homme, que les agences de presse Tass et RIA-Novosti ont identifié comme Akhmadzhon Kurbonov, soupçonné d'être impliqué dans le meurtre du lieutenant-général Igor Kirillov, est assis dans une cage dans une salle d'audience du tribunal du district de Basmanny à Moscou, en Russie, le jeudi 19 décembre 2024.
L'homme, que les agences de presse Tass et RIA-Novosti ont identifié comme Akhmadzhon Kurbonov, soupçonné d'être impliqué dans le meurtre du lieutenant-général Igor Kirillov, est assis dans une cage dans une salle d'audience du tribunal du district de Basmanny à Moscou, en Russie, le jeudi 19 décembre 2024.
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Keystone-SDA

Ce ressortissant de l'Ouzbékistan né en 1995 a été inculpé pour «acte terroriste», «détention d'explosifs» et «fabrication d'armes», a rapporté le service de presse des tribunaux de la capitale russe sur Telegram. Il encourt l'emprisonnement à perpétuité.

Cette source a publié des photographies montrant un homme en vêtements sombres assis dans la cage réservée aux accusés.

Il est accusé d'avoir déposé une trottinette piégée mardi devant l'entrée d'immeuble dans le sud-est de Moscou où résidait le général Igor Kirillov, tué avec son assistant dans l'explosion alors qu'il en sortait.

Cet attentat a aussitôt été revendiqué par les services de sécurité ukrainiens, le SBU, qui se sont déjà attribués ou se sont vus imputer plusieurs autres assassinats de militaires, responsables prorusses ou soutiens de l'offensive en Ukraine depuis 2022.

Le général Kirillov, sanctionné en octobre par Londres pour le déploiement présumé d'armes chimiques en Ukraine, était le commandant des forces russes de défense radiologique, chimique et biologiques de l'armée russe.

Le président russe Vladimir Poutine a reconnu jeudi lors de sa grande conférence de presse annuelle que son assassinat représente un échec des services spéciaux russes.