Hôtellerie-restauration GastroSuisse veut reprendre les négociations avec les syndicats

sifr, ats

14.12.2024 - 03:44

La situation actuelle est mauvaise pour l'image de l'hôtellerie restauration, estime le président de GastroSuisse (archives).
La situation actuelle est mauvaise pour l'image de l'hôtellerie restauration, estime le président de GastroSuisse (archives).
ATS

Le nouveau président de la fédération de l'hôtellerie et de la restauration suisse GastroSuisse, Beat Imhof, veut reprendre en 2025 les négociations sur la convention collective de travail, bloquées depuis 5 ans. «Il n'y a rien à gagner avec des blocages», selon lui.

Keystone-SDA, sifr, ats

La seule issue est de s'asseoir le plus rapidement possible à la table des négociations avec les syndicats, déclare M. Imhof dans un entretien diffusé samedi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia.

«Je ne veux pas dire par là que nous devons accepter sans réfléchir chacune de leurs revendications», avertit-il. Mais la convention collective de travail (CCT) assure la stabilité dans la branche, relève-t-il. «Si nous ne négocions rien, nous ne pouvons rien améliorer». Il note que la situation actuelle est mauvaise pour l'image de la branche.

HotellerieSuisse favorable

HotellerieSuisse, qui fait partie des partenaires contractuels de la CCT, veut la renégocier «afin d'offrir aux collaborateurs une attractivité supplémentaire», avait déclaré en janvier son président Martin von Moos. Il critiquait le fait que GastroSuisse ne veuille pas entrer dans les négociations.

Cette dernière avait décidé il y a cinq ans de suspendre les négociations pour une nouvelle CCT. L'ancien président de la fédération de l'hôtellerie et de la restauration, Casimir Platzer, déclarait en janvier que les discussions étaient suspendues «jusqu'à ce que les syndicats cessent d'écraser des points importants de la CCT par des dispositions légales».

Il faisait référence, selon Stefan Unternährer, qui a dirigé les négociations pour des organisations de travailleurs, à la. participation des syndicats Unia et Syna à la récolte de signatures dans deux cantons pour des initiatives sur un salaire minimal.