«Sing it Your Way» 2023 Stress met un coup de pression aux nouveaux talents suisses

«Tu as merdé» - Stress ne mâche pas ses mots avec les talents dans «Sing it Your Way». Dans le troisième épisode, le tube de rap «Rester soi-même» doit être repris. Conséquence : de la pression derrière la table de mixage - et devant les micros du studio.

Sing It Your Way avec Stress – épisode 3

«Tu as merdé» - Stress ne mâche pas ses mots avec les talents dans «Sing it Your Way». Dans le troisième épisode, le tube de rap «Rester soi-même» doit être repris. Conséquence : de la pression derrière la table de mixage - et devant les micros du studio.

27.01.2023

C'est un dur à cuire et un homme aux propos tranchés: ceux qui connaissent le rappeur Stress savent qu'Andres Andrekson, de son vrai nom, n'aime pas les demi-mesures. Qu'il s'agisse de politique, de musique ou de sa propre biographie, Stress est franc et aime dire ce qu'il en est.

Les talents du troisième épisode de «Sing it Your Way» semblent se douter de ce qui les attend. Alors que les réactions à l'ouverture des enveloppes contenant l'annonce de la pochette sont généralement joyeusement surprises, Thirty-Thr33, Alice Paroissien et Elija Tamou se montrent impressionnés, pour ne pas dire presque effrayés.

C'est tout à fait compréhensible. Car reprendre un tube de rap comme «Rester soi-même», qui séduit avant tout par son rythme et la profondeur de ses textes, n'est pas une sinécure. Surtout lorsqu'on navigue habituellement dans des eaux musicales très différentes. 

«Voir à travers la musique»

Mais c'est précisément l'objectif de «Sing it Your Way» : les nouveaux venus doivent créer quelque chose d'inédit, de personnel, à partir d'un tube bien établi. Stress souligne alors qu'il est certes curieux de voir ce que les candidats feront de sa chanson. Mais ce qui est plus important, c'est de voir si et comment un candidat fonctionne en live.Ce n'est que sur scène que l'on peut voir qui a le charisme nécessaire.

«C'est pourquoi je veux voir à travers la musique», explique la star du hip-hop de Lausanne, «et pouvoir sentir l'artiste derrière». Stress met donc la pression. Et c'est aussi de pression qu'il est question dans le tube «Rester soi-même», qui traite de la gestion des attentes après les premiers succès en tant que musicien et dont le message est qu'il vaut mieux rester soi-même.

Les trois groupes sont également fidèles à eux-mêmes avec leurs reprises. Le groupe bernois Thirty-Thr33 transforme le tube de rap en une chanson électro-pop au flair cool des années 80 et à l'anglais aventureux de la catégorie «English for runaways» ; la Française Alice Paroissien, qui vit à Berne, reprend certes le texte français, mais transporte le son dans des contrées jazzy lounge.

Enfin, Elija Tamou impressionne avec une version électro-soul originale, pour laquelle l'étudiant en musique joue lui-même tous les instruments, mais subit malheureusement un incident technique suite au glissement de son micro.

«Je suis un cochon ambitieux»

«Tu as exactement une chance, et tu as merdé», critique le juré avec son style direct habituel. Mais les autres aussi reçoivent une dose de stress sur leur chemin : le rappeur loue certes Thirty-Thr33 pour son idée, mais il trouve qu'il y a encore trop d'écart entre l'album et la prestation live du groupe. Quant à Alice Paroissien, Stress lui reproche d'être encore un peu timide et de ne pas savoir exactement où elle veut aller.

«Je suis un cochon ambitieux», déclare Stress à la fin, en soulignant qu'il veut absolument gagner la finale de la semaine prochaine contre les actrices gagnantes des épisodes de «SiYW» avec Luc Oggier et Naomi Lareine. C'est avec Alice Paroissien qu'il voit la meilleure chance d'y parvenir. Parce qu'elle chante en français comme lui ? Non - parce qu'elle «travaille dur et donne déjà des concerts chaque semaine».