Brooke Shields dénonce Sex-symbol à 11 ans: «C'est de la pornographie enfantine»

Brooke Shields a été sexualisée dès l'âge de 11 ans - sous les yeux du monde entier. Dans un documentaire, l'actrice revient sur son enfance.

Brooke Shields

Brooke Shields revient dans un documentaire sur les traumatismes subis alors qu'elle était une enfant-star.

Photo: IMAGO/Sipa USA

Dans le sulfureux film "Pretty Baby", Brooke Shields n'avait que 11 ans lorsqu'elle a dû embrasser Keith Carradine, alors âgé de 27 ans.

Photo: imago images/Everett Collection

Brooke Shields, Christopher Atkins Richard (Christopher Atkins) et Emmeline (Brooke Shields) sont comme des enfants sur une île vierge échoués et apprennent à survivre dans «The blue lagoon» en 1980.

Photo: imago/United Archives

Martin Hewitt, Brooke Shields Lorsque la relation du père de Jade (Brooke Shields) devient trop intime, il interdit à David (Martin Hewitt) d'entrer dans la maison pendant un mois. 1981

Photo: imago/United Archives

Photo publicitaire de studio : Brooke Shields aux alentours de 1970 Hollywood CA USA

Photo: imago images / Cinema Publishers Collection

TILT, Brooke Shields, Ken Marshall, 1979, c Warner Brothers / Courtesy

Photo: imago images/Everett Collection

Brooke Shields

Brooke Shields revient dans un documentaire sur les traumatismes subis alors qu'elle était une enfant-star.

Photo: IMAGO/Sipa USA

Dans le sulfureux film "Pretty Baby", Brooke Shields n'avait que 11 ans lorsqu'elle a dû embrasser Keith Carradine, alors âgé de 27 ans.

Photo: imago images/Everett Collection

Brooke Shields, Christopher Atkins Richard (Christopher Atkins) et Emmeline (Brooke Shields) sont comme des enfants sur une île vierge échoués et apprennent à survivre dans «The blue lagoon» en 1980.

Photo: imago/United Archives

Martin Hewitt, Brooke Shields Lorsque la relation du père de Jade (Brooke Shields) devient trop intime, il interdit à David (Martin Hewitt) d'entrer dans la maison pendant un mois. 1981

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Photo publicitaire de studio : Brooke Shields aux alentours de 1970 Hollywood CA USA

Photo: imago images / Cinema Publishers Collection

TILT, Brooke Shields, Ken Marshall, 1979, c Warner Brothers / Courtesy

Photo: imago images/Everett Collection

À l'âge de 11 ans seulement, Brooke Shields a dû embrasser l'acteur Keith Carradine, alors âgé de 27 ans. Ce qui ressemble à un abus caché dans le bas-ventre d'Hollywood s'est déroulé devant les caméras.

Brooke Shields jouait alors une enfant prostituée dans le film à scandale «Pretty Baby» et est ainsi devenue mondialement célèbre. Dans un nouveau documentaire Hulu, baptisé: «Pretty Baby: Brooke Shields»,  l'actrice se souvient de cette scène controversée. Sa mère aurait assisté stoïquement au baiser, le réalisateur Louis Malle aurait même renversé Brooke Shields parce qu'elle faisait la grimace.

Pendant ce temps, Carradine aurait tenté de lui expliquer : «Ce n'est pas un vrai baiser. On fait juste semblant. C'est juste de l'imagination».

«Je ne sais pas pourquoi ma mère a laissé faire ça»

L'ex enfant-star, aujourd'hui âgée de 57 ans et maman de deux grandes filles, n'aurait jamais exposé ses propres enfants à une telle situation, comme elle l'affirme dans le documentaire, en larmes, en parlant avec ses propres filles. Rowan, 19 ans, et Grier, 16 ans, ne veulent donc jamais regarder «Pretty Baby» : «C'est de la pornographie enfantine».

Brooke Shields a pourtant toujours pris la défense de sa mère, qui était à l'époque son manager et qui l'avait réservée pour le rôle. Mais en parlant avec ses filles, ce mécanisme de protection est devenu caduque. «Ce moment a été dur pour moi», déclare l'icône des années 80 dans un entretien avec le «Sunday Times».

«Pas seulement parce que je devais me justifier pour ma mère, mais parce que je me suis dit : Je dois l'admettre maintenant. J'aurais pu dire que c'était une autre époque ou que c'était de l'art. Mais je ne sais pas pourquoi ma mère a laissé faire ça. Je ne sais pas».

Pas en colère

Toujours sur ordre de sa mère, Brooke Shields a également posé nue pour le magazine «Playboy», «Sugar and Spice». À 15 ans, elle est devenue un sex-symbol grâce au film «The Blue Lagoon». Sa mère était toujours à ses côtés.

Dans son nouveau documentaire, l'actrice et productrice américaine critique sa mère pour la première fois. Même dans son autobiographie «There Was a Little Girl : The Real Story of My Mother and Me», elle s'exprimait encore avec bienveillance sur Teri Shields, décédée en 2012.

Mais la star hollywoodienne n'est toujours pas en colère contre son ancienne manager, qui a été alcoolique toute sa vie. «Tout le monde voulait que je sois en colère contre elle, mais je ne pouvais pas, car je voyais à quel point elle n'était pas sûre d'elle», explique-t-elle.

«C'est un miracle que je sois encore en vie»

La sexualisation précoce n'est pas la seule expérience traumatisante que Brooke Shields évoque dans le documentaire. Pour la première fois, elle parle également du fait qu'elle a été violée au début de sa vingtaine. Un producteur l'aurait invitée à un dîner après ses études pour parler de sa carrière.

Après l'avoir invitée à monter dans sa chambre d'hôtel pour lui appeler un taxi, il aurait abusé d'elle. «Il était soudain sur moi», raconte Shields. «Je me suis figée. J'ai pensé qu'un ‹non› devrait suffire. Puis je me suis dit : reste en vie. Sors-le de là. Et j'ai fait abstraction de tout ça».

Brooke Shields a été violée par un ponte d'Hollywood au début de sa carrière

Après l'avoir invitée à monter dans sa chambre d'hôtel pour lui appeler un taxi, un producteur célèbre aurait abusé d'elle.

28.03.2023

Ce n'est qu'après avoir vu le documentaire qu'elle a réalisé à quel point son enfance et son adolescence traumatisantes l'avaient affectée. «Tout est réuni dans le documentaire, c'est un miracle que je sois encore en vie», a déclaré l'icône dans un entretien avec «People».

Aujourd'hui, elle a tiré un trait sur les expériences de son passé : «On peut assumer son passé et en être fier au lieu d'en avoir honte. Et on peut se réjouir de ce qui va suivre».