«Je ne m'en étais pas rendu compte» Laurent Ruquier a corrigé son cheveu sur la langue

Cover Media

11.1.2025

Laurent Ruquier n'a plus de cheveu sur la langue.

Laurent Ruquier: «curieusement, je n'étais pas très complexé parce que je ne m'en étais pas vraiment rendu compte. Je vous jure que c'est vrai».
Laurent Ruquier: «curieusement, je n'étais pas très complexé parce que je ne m'en étais pas vraiment rendu compte. Je vous jure que c'est vrai».
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Il ne l'a pas perdu seul... Il n'existe pas de «calvitie» pour ce petit problème d'élocution dont le regretté Jean-Christophe Averty avait fait sa signature. Et d'ailleurs, quand il a commencé dans le métier, il l'affirme sur le plateau de «C à vous», Laurent Ruquier n'était pas gêné plus que ça par ce léger sifflement.

Quand il visionne en direct, mardi 7 janvier, un extrait d'une émission de 1987, Comme un s'cheveux sur la z'oupe, l'animateur se trouve mauvais, mais ce n'est pas son défaut de prononciation qui l'afflige.

«Curieusement, je n'étais pas très complexé parce que je ne m'en étais pas vraiment rendu compte. Je vous jure que c'est vrai», a-t-il insisté. «Avant qu'on fasse vraiment de la radio – à l'époque je n'en avais pas fait beaucoup –, on ne s'entendait pas vraiment et non, pour moi, ce n'était pas un traumatisme.»

Mais l'auteur, devenu également animateur, a quand même entrepris de se corriger. Une remarque un peu acerbe l'y a décidé. «Il a fallu qu'un jour, à Europe 1, un directeur, Patrice Blanc-Francard, quand j'étais auteur pour Maryse Gildas et Jean Amadou, me dise: "Non mais vous êtes nul pour l'antenne et, en plus, vous avez un cheveu sur la langue"», s'est-il souvenu.

Rendez-vous est pris avec un orthophoniste. Le résultat n'est pas totalement probant, mais Laurent Ruquier n'y a pas consacré beaucoup de temps, non plus. «J'ai un peu corrigé. Je l'ai encore un petit peu, mais je l'ai corrigé, j'ai bossé pour ça, mais pas longtemps, ça a duré à peine un mois», confie-t-il.

Sans complexes, l'animateur des Gosses Têtes explique: «C'est une question de concentration (...), une question de souffle, de confiance en soi. Il réapparaît très souvent dans les moments de stress, si j'ai une première, je n'ai pas le trac, mais le cheveu sur la langue revient à ce moment-là.»

Le cheveu sur la langue de Laurent Ruquier reviendra-t-il le 23 janvier, pour la première de sa nouvelle pièce, «La Joconde parle enfin»?