Rares confidences Elise Lucet évoque son confinement avec sa fille Rose

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12.5.2020

Très pudique, Elise Lucet ne se confie que très rarement sur sa vie privée. Confinée pendant près de deux mois avec sa fille Rose, la journaliste française a évoqué ce lundi 11 mai cette période si particulière. Un quotidien pas forcément évident, lorsqu’on éduque seule une ado de 13 ans…

D’ordinaire plutôt discrète dans les médias, Elise Lucet a accepté de se confier lors d’un entretien accordé au magazine «Télé 7 jours», ce lundi 11 mai. Ce confinement, l’animatrice de France 2 l’a vécu avec sa fille unique, Rose, 13 ans. Une enfant qu’elle élève seule depuis le décès de son compagnon Martin Bourgeois, en 2011.

«Je fais face à une grosse charge mentale»

Pour bon nombre de parents, cette période de confinement n’aura pas forcément été de tout repos. En témoigne Elise Lucet qui avoue avoir eu un emploi du temps pour le moins bien rempli. «En cette période de confinement je suis comme beaucoup de mamans, je fais face à une grosse charge mentale», rapporte «Télé-Loisirs». «Je joue la prof de collège, ma fille est en cinquième, je suis l’intendante de la maison, je fais les courses. Je tire un grand coup de chapeau aux mamans et aux papas, ces héros du quotidien».

Une mère qui a dû faire face à l’accumulation des tâches domestiques, mais qui a aussi su préserver des petits moments de complicité avec sa fille chérie. La star française de l’investigation raconte en effet adorer «mitonner des petits plats» et avoir profité de cette parenthèse pour faire son propre pain. Malgré toutes ces activités familiales, elle n’a pas pour autant renoncé à s’engager au profit des plus démunis. «J’essaie aussi de me rendre utile. J’ai appelé la mairie de mon quartier pour savoir si je pouvais aider des personnes âgées en faisant leurs courses», précise-t-elle.

«Quand on a vécu ce genre de choses, on n’a plus peur de grand-chose»

Ce huis-clos a sans doute été un peu difficile à vivre pour Elise Lucet, comme pour beaucoup. Mais rien de comparable avec le drame auquel elle a dû faire face il y a maintenant neuf ans. En 2011, son homme, le père de sa fille Rose, alors âgée de 3 ans seulement, décède des suites d’une maladie. Un drame personnel qui a bouleversé la vie de l’animatrice et de sa fille, qui sont devenues depuis lors d’autant plus fusionnelles. «Je voulais construire une famille. Avec un papa et une maman», avait-elle confié dans un long entretien à «Gala» en 2015. «Quand on a vécu ce genre de choses, on n’a plus peur de grand-chose».

Sa fille et son métier, ce qui l’a aidée à se reconstruire

Son métier de journaliste, ses activités d’investigation, c’est ce qui lui permet de tenir debout, une «colonne vertébrale», avait-elle confiée deux ans tout juste après la mort de son mari. Un attachement à sa profession qui ne s’est, cependant, jamais exprimé au détriment de sa fille Rose, la priorité absolue de cette maman poule, une maman «gros câlins, gros bisous» - comme elle le dit elle-même.

«Je n’aurais jamais été ambitieuse aux dépens de ma vie privée», affirmait-elle en 2015. Une fille qu’elle a toujours veillé à préserver comme un trésor, mais qui semble aussi être un peu son miroir. «Inutile de la stimuler. C’est une enfant de l’extérieur. Il faut que ça bouge. D’après mes parents, elle me ressemble quand j’étais enfant. Elle possède déjà un tel caractère…», avouait alors celle que l’on connaît avant tout pour sa pugnacité et son obstination lorsqu’il s’agit de défendre des intérêts publics ou de mener des enquêtes journalistiques.

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