Actu people Avec «Guns Akimbo», Daniel Radcliffe tourne un peu plus le dos à Harry Potter

AFP

11.9.2019 - 14:36

Daniel Radcliffe, le 9 septembre 2019 à Toronto
Daniel Radcliffe, le 9 septembre 2019 à Toronto
Source: GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP

Dans son dernier rôle, Daniel Radcliffe incarne un jeune homme sans histoire qui se retrouve subitement otage d'un jeu macabre filmé en direct pour un site du darkweb: film après film, l'interprète de Harry Potter s'éloigne un peu plus de la saga qui a fait de lui une célébrité.

Dans «Guns Akimbo» de Jason Lei Howden, présenté en avant-première au Festival du film de Toronto, le concepteur de jeux vidéo qu'il incarne se réveille d'une violente agression avec un pistolet greffé au bout de chaque main.

Gladiateur des temps modernes malgré lui, il sera contraint de livrer une lutte sans merci pour récupérer son amie, kidnappée, pour le plus grand divertissement d'une communauté d'internautes avide de violence.

Un jeune passant subitement de l'anonymat à une célébrité qui change sa vie, cela rappelle-t-il quelque chose à l'ex-enfant acteur devenu en quelques années le visage d'une saga cinématographique au succès planétaire?

«Ah oui, je suppose! Je n'avais même pas fait le rapprochement», assure-t-il dans un entretien à l'AFP. «Mon dieu, il faut que j'appelle mon psy!«.

Pourquoi avoir accepté ce rôle? «J'ai fait pas mal de choses qui ressemblent à des contes de fée bizarres, comme dans +Horns+ ou +Swiss Army Man+», dit-il. «Ils parlent tous de quelqu'un qui mène une vie normale et à qui arrive quelque chose de fou, qui le transforme en profondeur».

«Donc je suppose que j'aime ce genre d'histoires, des histoires qui prennent un virage dingue vers quelque chose qui nous parle. Et ce film tombe tout à fait dans cette catégorie», ajoute-t-il.

«Guns Akimbo», avec son esthétique de bande dessinée noire, sa violence sanguinolente, ses personnages qui s'entretuent à coups de pistolets, marteaux, voire bazookas, encouragés par une communauté en ligne particulièrement sadique, est aux antipodes de l'univers de Poudlard.

«Ce film est inspiré par les recoins les plus sombres d'internet et d'une partie des réseaux sociaux, mais ce n'est pas nécessairement le coeur de son propos», insiste l'acteur britannique de 30 ans. «Je ne crois pas qu'on doive s'inspirer de ce film pour trouver ses valeurs morales!»

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