«Ni violeur, ni prédateur»: mis en examen depuis 2020 pour des soupçons de viols et d'agressions sexuelles sur la comédienne Charlotte Arnould, l'acteur Gérard Depardieu a battu en brêche dimanche les accusations le visant. Il a dénoncé un «lynchage» orchestré par le «tribunal médiatique».
«Je ne peux plus consentir à ce que j'entends, ce que je lis sur moi depuis quelques mois. Je croyais m'en foutre, mais non, en fait non. Tout cela m'atteint. Pire encore, m'éteint. Je veux enfin vous dire ma vérité», a écrit l'acteur de 74 ans dans une lettre ouverte publiée dans la section opinion du journal «Le Figaro».
Ce texte fleuve, aux allures de poème, constitue la première prise de parole du monument du cinéma français depuis la publication de nouveaux témoignages à son encontre par Médiapart au printemps.
Dans son émission le 20H de Ruquier sur «BMFTV», Laurent Ruquier est revenu lundi soir sur les mots de Gérard Depardieu. Avant de lancer le débat avec ses invités, l’animateur a toutefois précisé que l’acteur bénéficiait de la présomption d’innocence. Celui qui a notamment incarné Cyrano de Bergerac a donc encore le droit de pratiquer son métier. «C’était un monstre sacré, ça l’est encore d’ailleurs», a lancé Ruquier dans des propos relayés par «Gala».
Cependant, le célèbre présentateur ne partirait pas en vacances avec Gérard Depardieu. «J’ai croisé Depardieu à une ou deux reprises dans ce métier. Très mauvais rapports donc croyez-bien que je ne suis pas en train de défendre un ami. C’est quelqu’un qui me déteste», a-t-il confié.