Comment il a géré le syndrome du nid vide Florent Pagny: «On ne restait jamais trois jours au même endroit»

Covermedia

7.11.2024 - 10:14

Florent Pagny a vu ses deux jeunes enfants quitter la maison à un jeune âge. Le chanteur s'est rappelé cette période dans un entretien croisé avec sa fille, Aël, pour Gala.

Florent Pagny et sa fille Aël se sont souvenus de son départ du cocon familial à seulement 16 ans pour intégrer un internat.
Florent Pagny et sa fille Aël se sont souvenus de son départ du cocon familial à seulement 16 ans pour intégrer un internat.
Covermedia

Florent Pagny et sa fille Aël se sont souvenus de son départ du cocon familial à seulement 16 ans pour intégrer un internat.

À cette même époque, le frère de la jeune photographe de 25 ans, Inca, venait lui aussi de quitter le nid pour débuter des études de « mécanique». Un départ que la fille du chanteur de 63 ans et de son épouse, Azucena Caamaño, a craint de ne pas supporter en raison de sa proximité avec son frère.

« Depuis que je suis née, je le suis partout. C'est mon binôme. On fait tout ensemble. Quand il a quitté la maison, je redoutais le manque. Alors, j'ai demandé à intégrer un internat», a-t-elle confié dans un entretien avec son père pour Gala.

Or, si les parents de la jeune femme ont répondu à sa demande, son absence et celle de son frère n'ont pas non plus été simples à supporter. Le couple, marié depuis 2006, a choisi de s'offrir des voyages et déplacements à tout va pour rendre la tâche plus facile.

« Les deux sont partis en même temps. On vivait alors à Miami. Inca est allé à Orlando, Aël est partie à New York», a expliqué Florent Pagny qui partage désormais sa vie entre la France et la Patagonie. « Après, avec ma femme, on a voyagé. On ne restait jamais trois jours au même endroit... Ça a duré le temps qu'on s'habitue à leur absence.»

Avec du recul, Aël Pagny a fini par comprendre la raison de ces mouvements successifs de ses parents: « C'est bien plus tard que j'ai compris pourquoi ils avaient autant voyagé: ils ne voulaient pas voir nos chambres vides. On n'a pas forcément d'empathie pour ses parents à l'adolescence».

Il a fallu la pandémie de Covid-19 et ses confinements pour que la famille se retrouve sous le même toit, « plus unie que jamais».

« De toute façon, on ne se lâchera plus», a affirmé le chanteur. « Vous savez, la vie avec nous est cool, agréable. Aucune journée ne se ressemble. On bouge tout le temps. On passe sans arrêt d'un hémisphère à un autre.»

Covermedia