Cependant, comme il l'a révélé au «JDD», le chanteur doit se soumettre à certaines contraintes, afin de ne pas rechuter. «Tous les trois mois, tout est remis en question. Tous les deux mois même puisque je dois aller faire le 15 janvier un nouveau contrôle. Quand bien même je me suis habitué à aller mieux, un simple contrôle peut d'un coup rebattre les cartes», explique-t-il à la publication.
Une situation dont Florent Pagny a déjà fait l'expérience. «Ah, il y a un souci, là», et c'est reparti pour de la chimio, des rayons... Ça limite les perspectives. Si le 15 janvier, les nouvelles sont bonnes, je reste en Argentine jusqu'en avril. Sinon, retour en France pour attaquer un traitement, en espérant que ça marche», explique le musicien, qui affirme ne plus «avoir les commandes». «Ce n'est plus moi qui ai les commandes, mais la maladie», ajoute-t-il.
Une maladie qui, selon lui, lui permettrait de retrouver sa popularité. «Ma voix est même devenue plus claire. Car j'utilise moins mes poumons que ma colonne d'air, plus bas dans l'estomac. Je ne sais pas si c'est dû à ce que les gens voient de ma maladie, mais je constate que les émotions sont beaucoup plus fortes maintenant dans le public», poursuit Florent Pagny.