Marc-Andrea Hüsler s'apprête à vivre ce week-end face à la Russie sa troisième expérience en Coupe Davis. Pour Bluewin.ch, le Zurichois est notamment revenu sur cette convocation, mais aussi sur la déception de la dernière rencontre face à la Suède. Première partie de l'interview ci-dessous.
Bluewin.ch: Marc-Andrea Hüsler, que représente cette troisième convocation en Coupe Davis pour vous ?
Marc-Andrea Hüsler: "C’est toujours une fierté de faire partie de l’équipe. Ça montre que Seve (ndlr: Severin Lüthi) a confiance en moi, il estime que j’ai bien évolué durant cette dernière année. Mais je dois encore et toujours continuer de progresser. La vie continue."
Quelle est justement votre relation avec Severin Lüthi ?
"Son but tout au long de l’année est vraiment de nous aider. Il nous appelle deux à trois fois par mois pour savoir comment on se développe et fait tout pour que l'on s'améliore. C’est un excellent coach."
En fonction des choix de Lüthi, vous allez affronter ce week-end des joueurs du Top 20 mondial, quelque chose d'assez inhabituel pour vous. Comment abordez-vous cette rencontre ?
"Ce serait une chance, c’est clair. En plus, quand on affronte des joueurs plus forts que soi, c’est plus facile de jouer car on a moins de pression. Et le tennis reste un jeu, et il faut montrer à son adversaire qui est le plus fort sur le terrain"
Comment évaluez-vous la nouvelle formule de la Coupe Davis ?
"Pour les pays, c’est un peu dommage de ne plus avoir toutes ces rencontres à domicile. Certes, l’idée est bonne, mais on saura surtout en fin d’année si ce système est le bon. Par contre, le fait de jouer au meilleur des trois sets est clairement un avantage pour moi. Je joue en "Best of 3" toute l'année. Et sur deux sets, tout est possible, même contre des top-joueurs comme Khachanov ou Medvedev"
Votre dernier match en Coupe Davis face à Markus Eriksson en septembre dernier n'est pas un très bon souvenir pour vous...
"En effet, c'est certainement la pire défaite de ma carrière. Mais d’un autre côté, j'ai vraiment fait un bon match et j'ai gagné beaucoup en expérience. Vous savez, chaque joueur a des défaites qu’il n’arrive pas forcément à digérer. Federer, il a encore des regrets par rapport à la finale de Wimbledon par exemple. Oublier, ce n’est pas possible. Mais c’est avec ce genre d’expériences que l’on devient un meilleur joueur."
La suite de l'interview sera à découvrir demain jeudi. Une deuxième partie qui évoquera notamment Roger Federer et Stan Wawrinka.
