Roland-Garros Les insolites du tournoi parisien

blue Sports avec ATS et AFP

11.6.2023

Roland-Garros a débuté depuis une semaine du côté de la Porte d’Auteuil à Paris. Et comme lors de chaque tournoi du Grand Chelem, de nombreuses actualités insolites font les choux gras des médias. Petit tour d’horizon.

blue Sports avec ATS et AFP

11.6.2023

Quand Swiatek fait tomber un bout du trophée ! 

Si la nouvelle importante est la troisième couronne d'Iga Swiatek à Roland-Garros hier après-midi face à Karolína Muchová en trois sets (6-2, 5-7, 6-4), la petite anecdote relève de sa petite bourde lors de la remise des trophées. Alors qu'elle présente son nouveau trophée à la foule, prise dans un élan d'euphorie, elle secoue la coupe, ce qui la fait perdre son chapeau. D'abord gênée, comme lorsqu'on réprimande un enfant qui a fait une bêtise, elle reprend finalement la célébration, le sourire aux lèvres !


Disqualifiée, elle remporte tout de même un titre

Miyu Kato est passée par toutes les émotions lors du tournoi parisien. La Japonaise a tout d’abord été disqualifiée du double féminin, dimanche, après avoir touché involontairement une ramasseuse avec une balle. Cela n’a cependant pas mis fin à l’aventure de la joueuse sur la terre battue française. Jeudi, elle a remporté le tournoi de double mixte avec son partenaire allemand Tim Pütz. En conférence de presse, ce dernier a déclaré: «Je pense que Miyu, assise ici aujourd'hui, ne pleurant plus, est une bonne chose. Je pense que c'est une bonne fin pour toute cette histoire ici à Paris.»


Tsonga recadre Tsitsipas et son «côté condescendant»

Le quart de finale entre Stefanos Tsitsipas et Carlos Alcaraz a évidemment laissé peu de passionnés de la petite balle jaune indifférents. Jo-Wilfried Tsonga a donc, lui aussi, suivi la rencontre attentivement. Mais c'est plutôt sur la conférence d'après-match du Grec que le Français a réagi avec véhémence. Dans cette conférence, Tsitsipas qualifie son Alcaraz de «gamin» et mentionne une erreur dans sa préparation liée à des somnifères. Cela n'a pas manqué de faire réagir « Jo» qui n'a pas mâché ses mots à l'égard du joueur grec lors de l'émission d'Amazon Prime.

« En fait, moi ce qui me dérange, même s’il a raté sa préparation, c’est ce petit côté condescendant en disant : ‹Le gamin, il a bien joué.› Parce que le gamin, il lui a mis une rouste hier (mardi) soir, clairement. Il aurait pu gagner 6–2, 6–1, 6–2 et c’est juste ça qui me dérange un peu dans son interview. Après il a le droit de s’exprimer sur ce qui lui est arrivé et sur ses péripéties d’avant match. »


Diede De Groot ou la joueuse aux 100 victoires consécutives !

Son nom ne vous évoque certainement rien et pourtant, Diede De Groot a vécu une journée historique mardi à Roland-Garros. Victorieuse de son premier tour du simple dames en tennis-fauteuil, la Néerlandaise a tout simplement signé son... 100e succès consécutif sur le circuit. Sa dernière défaite remonte ainsi au 11 février 2021. Depuis, la joueuse de 26 ans a tout raflé, réussissant notamment le Grand Chelem doré (triomphe dans les quatre Majeurs, avec l’or en simple et en double aux Jeux paralympiques de Tokyo) en 2021. A Paris, la numéro une mondiale de sa catégorie tentera de décrocher son 18e titre du Grand Chelem en simple, le... 11e de suite ! Phénoménal.


Svitolina refuse la main de Sabalenka

Eliminée par Aryna Sabalenka (WTA 2) mardi en quarts de finale (6-4 6-4), Elina Svitolina (WTA 192) a - comme attendu - refusé de serrer la main de son adversaire biélorusse à l’issue du match en raison de la guerre en Ukraine. Pourtant, Sabalenka s’est avancée vers le filet pour attendre la poignée de main de l’Ukrainienne. Un geste qui a grandement étonné cette dernière, qui a quitté le court les sifflets.

«Je ne sais pas ce qu'elle attendait au filet, pour être honnête, parce que mes intentions étaient très claires à propos des poignées de main. Ma première réaction, ça a été de me dire : ’Qu'est-ce que tu fais là ?’ Peut-être qu'elle ne regarde pas les réseaux sociaux pendant les tournois, je ne sais pas», a déclaré Svitolina en conférence de presse selon les propos rapportés par «Eurosport». Elle est aussi revenue sur la réaction du public parisien : «Je m'y attendais. Quand vous perdez et que vous ne serrez pas la main, vous risquez de vous faire siffler.»


Cerundolo : «L’arbitre ne doit rien connaître au tennis»

Francisco Cerundolo (ATP 23) a été éliminé lundi par Holger Rune (ATP 6) au terme d’un combat de 3h59 (6-7 6-3 4-6 6-1 6-7). Et l’Argentin peut se sentir en partie lésé. Dans un point décisif dans la troisième manche, l’arbitre de chaise n’a pas vu que la balle avait «doublé» et a interrompu le jeu car Cerundolo s’est exprimé juste derrière. Dans la confusion totale, le point a alors été accordé à son adversaire danois, qui a fait le break dans la foulée sous les sifflets du public du Suzanne-Lenglen. «Tu verras ton erreur à la télé et tu vas payer (ndlr : une amende) pour ça. Je vais m’en assurer», a notamment lancé Cerundolo, furieux, à l’attention de l’officiel.

Avant de revenir en conférence de presse sur cette scène litigieuse : «Je n’arrivais pas à y croire parce que le fait que la balle avait doublé était évident. Cela se vérifie facilement avec la vidéo et surtout quand on analyse la trajectoire. L’arbitre ne doit rien connaître au tennis, car la façon dont la balle revient en arrière, avec cet effet, il est impossible qu’il l’ait frappée vers l’avant. Il m’a accusé de lui avoir manqué de respect et c’est pour cela qu’il m’a sanctionné. Faire cela, c’est promouvoir tout ce qui ne va pas dans ce sport.»


Quand Ons Jabeur imite Cristiano Ronaldo

Lundi, la Tunisienne s’est qualifiée pour les quarts de finale du tournoi de Roland-Garros en battant l’Américaine Bernarda Pera en deux sets 6-3 et 6-1. N’ayant jamais réussi à atteindre ce stade de la compétition à Paris, la joueuse de 28 ans a célébré cela à la manière de CR7 au moment de rentrer aux vestiaires. Siuuuuuuuuuuuuuuu ! 


Alexander Zverev dévoile sa stratégie secrète

Vainqueur en trois sets de Grigor Dimitrov, l’Allemand a révélé les techniques qui lui ont permis de prendre la mesure du Bulgare en huitième de finale du tournoi parisien. Interrogé sur le sujet, le 27e joueur mondial a fait preuve de beaucoup d’ironie : «Servir uniquement des aces, ne frapper que des coups gagnants et ne rater aucune balle.» Imparable !


Quand Jarry est le seul à croire avoir remporté le jeu

Scène insolite lors de la rencontre entre Nicolás Jarry et Casper Ruud à Paris. Si ce dernier a remporté le match en trois sets après une âpre bataille (6-7, 5-7, 5-7), c'est surtout Jarry qui fait parler de lui grâce à épisode pour le moins... tête en l'air.

Nous sommes alors à l'aube du troisième set, à 0-0, 30-15 en faveur de Jarry.  Le Chilien sert et envoie un véritable missile en direction de la raquette de Ruud, qui ne parvient pas à retourner la balle. Jusque-là, rien d'anormal dans ce qui s'apparente à un moment classique de tennis. Cependant, à ce moment précis, Jarry commet une erreur cocasse en pensant avoir remporté le jeu. Probablement sûr de son calcul, il se dirige alors calmement vers sa chaise, sous le regard incrédule du public.

L'arbitre de chaise est toutefois assez rapidement intervenu pour lui signaler le score réel afin qu'il puisse terminer ce jeu dans les règles de l'art.


Kasatkina huée par le public : «Ça a été le pire moment»

Eliminée dimanche par Elina Svitolina (WTA 192), Daria Kasatkina (WTA 9) a quitté le court sous les sifflets du public. Comme depuis le début du tournoi, la joueuse russe n’a pas pu serrer la main de son opposante ukrainienne. Les deux adversaires se sont toutefois faites un geste de la main. Kasatkina est alors revenue sur Twitter sur le sort que le public lui avait réservée.

«Je quitte Paris avec un sentiment très amer. Tous ces jours, après chaque match que j'ai joué à Paris, j'ai toujours apprécié et remercié le public pour son soutien et sa présence pour les joueurs. Mais hier (ndlr : dimanche), j'ai été huée parce que j'ai simplement été respectueuse de la position de mon adversaire et que je ne lui ai pas serré la main. Elina et moi avons fait preuve de respect l'une envers l'autre après un match difficile, mais quitter le court comme ça a été le pire moment de la journée d'hier», a écrit l’athlète de 26 ans, qui a critiqué à plusieurs reprises Vladimir Poutine et le choix de son pays d’envahir l’Ukraine. 

«Soyez meilleurs, aimez-vous les uns les autres. Ne répandez pas la haine. Essayez de rendre ce monde meilleur», a conclu Kasatkina.


La belle histoire d’Elina Svitolina, la dernière «Française»

C’est la belle histoire de cette quinzaine parisienne. Elina Svitolina (WTA 192), de retour sur les courts depuis mars après être devenue maman en 2022, s’est hissée dimanche en quarts de finale en écartant Daria Kasatkina (WTA 9). Pour avancer, l’Ukrainienne de 28 ans, qui égale ainsi son meilleur résultat à la Porte d’Auteuil, peut compter sur le large soutien du public français. «Dès le premier tour, j’ai vu qu’on me soutenait, j’étais acclamée par le public, et j’en obtiens chaque fois plus. Je ne m’attendais absolument pas à ça», s’est étonnée en conférence de presse l’épouse du joueur tricolore Gäel Monfils.

«Je savais déjà à Strasbourg (ndlr : tournoi qu’elle a remporté avant Roland-Garros) que beaucoup de personnes me soutenaient. Je suis maintenant mariée depuis plusieurs années, cela fait plus de 5 ans que je suis avec Gaël, je ne m’attendais pas à ce que cela arrive cette année en tout cas», s’est exclamée l’ancienne no 3 mondial. «Le public me donne cet espoir aussi, l’espoir que je peux faire mon retour et gagner. Je suis la dernière ‘Française’ dans le tableau », a encore plaisanté celle qui court toujours derrière un premier trophée en Grand Chelem.


L’émouvant moment entre Novak Djokovic et ses enfants

Un peu de tendresse dans ce monde de brutes. Après sa victoire express (6-3 6-2 6-2) contre le Péruvien Juan-Pablo Varillas (ATP 94) en 8es de finale dimanche, Novak Djokovic était attendu avec impatience par ses enfants dans les couloirs du court central. Un émouvant câlin avec sa fille et un tendre baiser à son fils : l’actuel numéro 3 mondial nous a alors offert l’instant mignon du jour.


Amorti, lob, tweener, smash : un point complètement fou

Le duel tant attendu entre Carlos Alcaraz et  Lorenzo Musetti a donné lieu à une rencontre à sens unique. Le numéro un mondial s’est imposé en trois sets (6-3, 6-2, 6-2). Durant cette partie, quelques magnifiques échanges ont eu lieu, comme cela fut le cas durant la deuxième manche.


Une disqualification complètement improbable

La paire de double Miyu Kato – Aldila Sutjiadi a été disqualifiée dimanche à Roland-Garros après qu'une ramasseuse de balle a été touchée accidentellement par une balle frappée par la Japonaise.

Alors que Kato et sa coéquipière indonésienne menaient 3-1 dans le deuxième set après avoir concédé le premier à leurs adversaires Marie Bouzkova et Sara Sorribes, la Japonaise a envoyé depuis le filet une balle en cloche en direction de la ramasseuse de balle qui se trouvait du côté de la serveuse. Mais cette balle a heurté la ramasseuse à l'arrière de la tête. Kato, 28 ans, s'est immédiatement excusée auprès de la ramasseuse qui pleurait et tremblait.

La joueuse a d'abord reçu un avertissement, mais, après des protestations de Bouzkova et Sorribes, le superviseur a été appelé sur le court et a décidé de disqualifier Kato et sa partenaire de ce match du troisième tour du double féminin.


Grosse boulette - Danilović tire sa balle sur un spectateur

Olga Danilović a commis une bévue, heureusement sans conséquences graves, lors de son match contre Ons Jabeur à Paris. Au cours du premier set, alors que le score était de 5-3, 30-40 en faveur de Jabeur, la joueuse serbe a perdu le jeu. Prise de frustration, elle s'est retournée et a lancé une balle vers l'arrière du court sans réfléchir à deux fois. Malheureusement, le lancer a probablement été plus fort que prévu et la balle a atteint de plein fouet un spectateur. Mais dans son infortune, le lancer n'était ni puissant ni dangereux, ce qui a conduit l'arbitre à ne pas sanctionner Danilović mais de lui donner un avertissement oral. Malgré cet incident, la Serbe a tout de même été défaite en trois sets.


«Montre-moi la vidéo !» - Nishioka explose de rage

La tension est tangible lors du match du troisième tour entre Nishioka et Seyboth Wild (tombeur de Medvedev). Après une raquette cassée dans la première manche, le Japonais est complètement sorti de ses gonds lors d'une annonce désavantageuse de l'arbitre de chaise. À 5-5, 30-30, dans la deuxième manche, Nishioka envoie un coup droit long de ligne. La balle est difficile à juger et le point est capital : le conciliateur descend de son trône et confirme que l'impact est en dehors des lignes. Pourtant, le Japonais explose de colère et crie à plusieurs reprises : « Pas moyen, impossible » en quémandant l'assistance vidéo tout en passant de l'autre côté du filet pour alpaguer l'arbitre : « Montre-moi la vidéo ! Tu as la technologie, tu peux voir la vidéo ! »

Cette inconduite lui a valu son deuxième avertissement et donc la perte d'un point sans pouvoir le jouer, offrant par la même occasion le break au joueur brésilien. Finalement, Nishioka a tout de même remporté cette manche au tie-break, puis la rencontre en cinq sets. 


La banane qui fait sourire, un coup droit dans la polémique

Le traitement de l'actualité entourant le champion serbe laisse souvent les journalistes serbes embarrassés. Lorsque Nole s'écarte légèrement de la norme, il est rarement ménagé par la presse internationale. Récemment, à Roland-Garros, cela a été particulièrement le cas avec la polémique sur le Kosovo et son fameux patch. Pour se moquer de cette situation déplacée et critiquer les processus médiatiques, ses compatriotes lui ont offert une banane et des dattes, comme s'ils lui donnaient en réalité la clé de son succès à travers un nouveau secret bien gardé. Cela n'a pas manqué de faire éclater d'un rire franc l'intéressé.


«Le plus grand secret de la carrière» de Novak Djokovic révélé

Mercredi lors de son 2e tour, Novak Djokovic a suscité la curiosité en dévoilant une petite puce collée sur son torse. Forcément interrogé sur l’étonnant objet en conférence de presse après le match, le Serbe a préféré laisser planer le mystère. «Quand j'étais gamin, j'aimais beaucoup Iron Man, donc j'essaie d'imiter Iron Man. Vous savez, mon équipe me fournit une nanotechnologie incroyablement efficace qui m'aide à donner le meilleur de moi-même sur le court, donc c'est le plus grand secret de ma carrière. Si je n'en disposais, je ne serais probablement pas assis ici à vous parler», a-t-il ironisé.

Mais quelques heures plus tard, le mystère autour de ce patch a été levé. Il s’agit en réalité d’un aimant diffuseur d'énergie qui aide l’actuel no 3 mondial à améliorer sa posture, son équilibre, l'activation de ses muscles ainsi que sa concentration et sa récupération. L’objet est «activé par la lumière du soleil et la chaleur corporelle» et est «sans effets secondaires ni diffusion de substances chimiques», a expliqué Taopatch, l’entreprise à l’origine de cette «nanotechnologie».


Alexander Zverev au public : «Je peux devenir français»

Un an après sa grave blessure à la cheville en demi-finales contre Rafael Nadal, Alexander Zverev a fêté son grand retour sur le court Philippe-Chatrier jeudi soir. L’Allemand a ainsi conjuré le mauvais sort en écartant aisément le Slovaque Alex Molcan (ATP 86) en trois sets (6-4 6-2 6-2). Forcément heureux, le 27e joueur mondial a profité de l’interview d’après-match sur le terrain pour soigner sa cote de popularité auprès du public parisien. «Ce n’est pas très agréable de jouer quand vous (les supporters) êtes contre nous parce que c’est très bruyant et hostile. Mais peut‐être que pendant les dix prochains jours, je peux devenir français et que nous pourrons tous être heureux quand je serai sur le terrain », a plaisanté Zverev, tout sourire.


Public honteux ? Taylor Fritz joue avec le feu

Dans une ambiance électrique, Taylor Fritz a pris la mesure jeudi soir du Français Arthur Rinderknech en quatre manches (2-6 6-4 6-3 6-4). Soutenu par un public en feu, le natif de Gassin a donné du fil à retordre au numéro 8 mondial qui s’est lâché en fin de match. L’Américain a, en effet, franchi les limites en provoquant les spectateurs du Suzanne Lenglen déjà surchauffés en raison de la défaite du joueur tricolore. Taylor Fritz a d’ailleurs zappé l’interview sur le terrain ainsi que le point presse d’après-match.

Même si l’Américain n’aurait pas dû provoquer les spectateurs français, certains observateurs ont tout de même critiqué le comportement des fans qui se sont montrés très bruyants tout au long de cette partie qui a vu le dernier représentant tricolore quitter la Porte d’Auteuil.


Nadal présent à Roland à travers... Swiatek 

Il n'est un secret pour personne sur le circuit : Iga Swiatek est une fervente admiratrice de son idole, Rafael Nadal. Et si ce dernier n'est malheureusement pas présent pour cette édition 2023, la Polonaise s'est chargée d'incarner ses habitudes avant son deuxième tour contre l'Américaine Claire Liu (102e) ce jeudi après-midi. Les caméras ont capturé l'instant de son sprint sur une courte distance aux côtés de son adversaire, qui, elle, restait immobile mais sans doute tout aussi concentrée.

Comment ne pas se remémorer l'hyperactivité du «taureau de Manacor» courant et sautant à côté de Casper Ruud dans les couloirs du Philippe-Chatrier avant la finale de Roland-Garros 2022 ?


Iga Swiatek hypnotisée par... une balle de tennis !

Participer à un tournoi du Grand Chelem représente l'apogée du défi sportif pour chaque joueur.se de tennis à travers le monde. Ils font alors face à de multiples défis mentaux et il est parfois facile d'oublier que même les grandes stars peuvent ressentir de la tension et du stress avant une rencontre. Iga Swiatek, quant à elle, a développé sa propre méthode pour trouver un moment de détente au sein de cette atmosphère d'arène de gladiateurs. Dans la vidéo présentée sur le compte twitter de Roland-Garros, on la retrouve allongée dans le vestiaire, son regard fixé sur une balle de tennis en mouvement, laissant son esprit se relaxer et se focaliser uniquement sur le mouvement hypnotique de l'objet. Une stratégie originale mais portera-t-elle ses fruits ?


La grosse colère de Novak Djokovic contre son clan

Novak Djokovic s’est qualifié pour le 3e tour mercredi en «night session» en dominant en trois sets (7-6 6-0 6-3) le Hongrois Marton Fucsovics (ATP 83). Le Serbe a toutefois été bousculé par son adversaire dans une première manche qui s’est terminée au tie-break après 1h27 de jeu. Frustré par la tournure des événements, l’actuel no 3 mondial s’est alors énervé contre son clan après le gain du 11e jeu, lui reprochant visiblement de ne pas l’encourager suffisamment.


Un double tweener pour un point fou

Carlos Alcaraz s’est imposé en quatre sets (6-1 3-6 6-1 6-2) contre Taro Daniel mercredi au deuxième tour. Une rencontre durant laquelle les deux joueurs n’ont pas manqué de faire le show, à l’image de ce point dans la troisième manche. Tant l’Espagnol que le Japonais ont ainsi réussi un «tweener» (frapper la balle entre les jambes) dans le même échange ! Le dernier mot est finalement revenu au numéro un mondial. A voir ou revoir sans modération.


Le sosie moustachu de Roger Federer fait sensation à Paris

Issu des qualifications, Thiago Seyboth Wild (ATP 172) a créé la sensation mardi en éliminant dès le 1er tour le no 2 mondial Daniil Medvedev. Mais au-delà de l’exploit du Brésilien de 23 ans, beaucoup ont vu en lui une certaine ressemblance physique, mais aussi dans l’attitude et la gestuelle, avec un certain Roger Federer. En faisant abstraction de la moustache de Seyboth Wild, il faut reconnaître que c’est à s'y méprendre...


Medvedev : «Je leur ai juste demandé de la fermer»

Daniil Medvedev est tombé d'entrée de jeu à Roland-Garros mardi. Le Russe s'est incliné 7-6 (7/5) 6-7 (6/8) 2-6 6-3 6-4 devant le surprenant Thiago Seyboth Wild (ATP 172). Malgré sa défaite, le no2 mondial est apparu très détendu en conférence de presse. Medvedev en a profité pour revenir sur l’altercation qu’il a eue avec le public parisien au milieu du quatrième set.

«L'ambiance était bonne. Le seul truc, c'est quand j'ai demandé à l'arbitre de venir vérifier une marque, que je voyais très proche. Je discutais juste avec elle, voir comment elle l'avait vue et je me suis fait huer pour je ne sais quelle raison. Donc je leur ai juste demandé de la fermer, c'est tout. Je discutais avec elle, pas avec eux. Mais sinon, tout s'est bien passé», a-t-il expliqué à nos confrères de «Eurosport».


Ruud : «La première fois, Federer m’a botté le cul»

Prétendant à la victoire finale à la Porte d'Auteuil, Casper Ruud n’a pas eu le temps de trembler mardi sur le court Suzanne Lenglen pour son entrée en lice contre le Suédois Elias Ymer (6-4 6-3 6-2). Toutefois, ce terrain n’a pas toujours été un havre de paix pour le Norvégien, comme il l’a rappelé lui-même à l’heure de l’interview. « La première fois que j’ai joué ici (sur le Suzanne Lenglen), c’était contre Roger Federer il y a quelques années. Je me suis fait botter le cul (6-3 6-1 7-6, en 2019)», a alors plaisanté Ruud. Avant de rendre hommage au Bâlois, retraité depuis l’an dernier : «Roger nous manque à tous en tournée. C’est triste. Nous espérons tous qu’il s’amuse bien, où qu’il soit. »


Stan Wawrinka fait le show et enflamme le public parisien

Stan Wawrinka s’est qualifié lundi pour le second tour au terme d’un intense combat de 4h35 contre l’Espagnol Albert Ramos-Vinolas (7-6 6-4 6-7 1-6 6-4). Forcément soulagé d’avoir retrouvé les joies de la victoire en Grand Chelem après deux ans et demi de disette, le Vaudois de 38 ans en a profité pour faire le show sur le court no 14. Le vainqueur de l’édition de 2015 s’est ainsi amusé du public, totalement acquis à sa cause, au moment de distribuer des balles dans les tribunes. Ambiance de folie garantie !


Coup de chance inouï : la balle danse sur le haut du filet

L'Espagnol Davidovich Fokina s'est imposé ce lundi face au jeune talent français Arthur Fils au premier tour de Roland‐Garros. Au premier jeu du troisième set, les spectateurs ont pu assister à un réel coup du sort, une scène très peu fréquente à laquelle même les joueurs ont eu du mal à croire. Lorsque Fokina a tenté une amortie, la balle a flirté avec le filet pour y rebondir... trois fois d'affilée. Autant dire que le Français n'a rien pu faire d'autre que de sourire et d'aller toucher la main de son adversaire.


«Sérieusement ?» - Quand la technologie agace Djokovic

Pour son entrée en lice lundi, Novak Djokovic n’a pas eu à forcer son talent pour écarter l’Américain Aleksandar Kovacevic (6-3 6-2 7-6). Mais malgré ce succès en trois sets, le Serbe a montré quelques signes d’agacement, comme en début de troisième manche. Alors que le joueur de 36 ans pensait avoir réussi un ace, la technologie au filet en a décidé autrement en annonçant sa balle «let». «Oh mon Dieu ! Sérieusement ?», a alors lancé l’actuel numéro 3 mondial, avant d’aller pester vers l’arbitre de chaise. Sans conséquence finalement.


Daniel Evans perd pied après une faute de... pied

Tête de série no 20, Daniel Evans a connu l’élimination (6-4 6-4 6-4) dès le 1er tour dimanche. Face à l’Australien Thanasi Kokkinakis, le Britannique a notamment perdu le fil de la rencontre dans le deuxième set alors qu’il menait 4-2. Le joueur de 33 ans s’est ainsi agacé après avoir été sanctionné pour une faute de pied sur son service. En désaccord avec cette décision arbitrale, Evans a alors passé ses nerfs sur l’officiel de chaise et sur... une bouteille suite à la perte de ce jeu, qui a visiblement fait basculer le match...


Une «Marseillaise» poignante pour le revenant Lucas Pouille

L’émotion était au rendez-vous dimanche sur le court no 14. Lucas Pouille, ancien no 10 mondial mais retombé au 675e rang du classement ATP, a retrouvé la lumière en remportant son premier match (6-2 6-4 6-3 contre Jurij Rodionov) en Grand Chelem depuis 2019. Dans une ambiance de folie, le Français de 29 ans, invité des qualifications, a ainsi signé son retour au premier plan après des mois de doutes et de galères. Une véritable renaissance qu’il a fêté avec le public en improvisant une «Marseillaise» enflammée.


Une Ukrainienne sifflée : «Les gens devraient avoir honte»

La rencontre du 1er tour entre Aryna Sabalenka et Marta Kostyuk a été marquée dimanche par les sifflets du public du court Philippe-Chatrier à l’attention de la joueuse ukrainienne (voir ci-dessous). Cette dernière a refusé de serrer la main de son adversaire, d’origine biélorusse, après sa défaite (6-3 6-2) en raison de la guerre en Ukraine.

Une réaction des supporters français à laquelle «ne s’attendait pas» Kostyuk. «Je n'ai rien de particulier à dire, mais honnêtement, les gens devraient avoir honte de leur attitude», a-t-elle alors réagi en conférence de presse. «On verra ce qu'ils penseront de cela dans dix ans, lorsque la guerre sera terminée. Je ne pense pas qu'ils se sentiront bien d'avoir agi comme ça.»

De son côté, Sabalenka a estimé que son opposante «ne méritait pas» un tel traitement. Une réponse qui n’a pas apaisé Kostyuk, qui a demandé à la joueuse biélorusse de se positionner «personnellement» contre la guerre. Ambiance.


Une Ukrainienne refuse la main d'une Biélorusse : le public siffle

Dans un duel toujours empreint d'une atmosphère singulière, une rencontre opposant une joueuse ukrainienne à une biélorusse s'est déroulée sous haute tension. Lors du premier tour, Aryna Sabalenka a affronté Marta Kostyuk dans une confrontation qui s'est soldée par un score de 6-3, 6-2, après une heure et dix minutes de jeu. Toutefois, c'est la fin de ce match qui a semé la confusion.

Comme souvent, la joueuse ukrainienne a choisi d'éviter le geste traditionnel de la poignée de main finale, rompant ainsi avec la coutume établie. Aryna Sabalenka a plutôt décidé de se diriger vers le public pour célébrer sa victoire. Cependant, la scène a été accompagnée d'un écho particulier, alors que des sifflets résonnaient sur le court Philippe-Chatrier. Un moment de perplexité s'est emparé de Sabalenka, qui a rapidement réalisé que ces sifflements étaient en réalité destinés à son adversaire du jour, donnant ainsi lieu à une situation quelque peu inhabituelle et déroutante