Urs Lehmann Urs Lehmann : «une vague suisse arrive, les autres doivent s'y préparer»

voe, ats

21.3.2022 - 16:58

La Coupe du monde 2021/22 est à peine terminée que les regards et les esprits se tournent déjà vers la saison suivante. L'avenir est radieux pour Swiss-Ski, estime son président Urs Lehmann.

L'avenir est radieux pour Swiss-Ski, estime son président Urs Lehmann. (archives
L'avenir est radieux pour Swiss-Ski, estime son président Urs Lehmann. (archives
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Il a manqué 257 points à la Suisse pour terminer pour la troisième fois consécutive en tête du classement des nations, remporté cette fois-ci par l'Autriche. Urs Lehmann estime que ses protégés auront de grandes chances de récupérer cette place au sommet dès la saison prochaine.

«La Coupe d'Europe, où nous étions la nation la plus forte cet hiver, ainsi que la victoire lors du Team Event des finales de la Coupe du monde, sont la preuve que derrière nos stars, la prochaine génération est déjà proche du haut niveau», argumente-t-il. «Une vague suisse arrive, et les autres nations doivent s'y préparer».

L'ancien champion du monde de descente ajoute que «le facteur chance ne nous a certainement pas avantagés cette saison. Néanmoins, nous étions très proches de l'Autriche», qui sera forcément toujours l'adversaire no 1 des représentants de Swiss-Ski lors de l'exercice 2022/23.

Briller à Zermatt puis en France

Un exercice 2022/23 qui démarrera comme de coutume à Sölden à la fin octobre, où les dames comme les messieurs en découdront en géant sur le glacier de Rettenbach. Ensuite, les spécialistes de la vitesse auront droit à une grande première très attendue fin octobre/début novembre sur la piste «Gran Becca»: messieurs et dames auront tous droit à deux descentes entre Zermatt et Cervinia en Italie.

Les Mondiaux de Courchevel/Méribel en février constitueront bien sûr le point culminant de l'hiver. Mais une grande partie du calendrier reste à définir, même si les classiques comme Kitzbühel, Wengen ou Adelboden ont leur place assurée. Les organisateurs des «petites» stations ont en revanche moins de certitudes que par le passé.

«Une situation à la fois désagréable et unique», espère Urs Lehmann. Mais dans quelques semaines, comme le prévoit la FIS, le nouveau calendrier sera disponible dans ses grandes lignes. Il devra ensuite être approuvé par le Conseil de la FIS à la fin mai, à l'occasion de son Congrès.

2027 en ligne de mire

Un Congrès qui devra notamment désigner les hôtes des différents championnats du monde de 2027. La candidature de Crans-Montana semble bien placée pour obtenir l'organisation des Mondiaux de ski alpin, pour lesquels trois autres candidats se présentent: Soldeu en Andorre, Garmisch-Partenkirchen et la ville norvégienne de Narvik.

Mais Urs Lehmann se garde de tout optimisme: «Les changements à la tête de la FIS ont modifié les rapports de force. C'est pourquoi je suis un peu moins sûr de nos chances d'être désignés qu'il y a deux ans». S'il était alors «extrêmement confiant» pour Crans-Montana 2027, il est aujourd'hui simplement «confiant».