Lara Gut-Behrami ne versait pas dans l'euphorie après son premier titre mondial, conquis en super-G à Cortina. «Non, ce n'est pas le plus beau jour de ma carrière», a-t-elle lâché au micro de la RTS.
«Evidemment, c'est l'un des plus beaux jours de ma carrière. Mais j'ai appris au cours des dernières années qu'il y avait des choses plus importantes que les médailles d'or», a poursuivi la Tessinoise, qui affichait jusqu'ici six médailles (trois d'argent et trois de bronze) à son palmarès, Mondiaux et JO confondus.
«J'étais nerveuse au départ», a concédé Lara Gut-Behrami. «Mais simplement parce que je voulais montrer ce dont j'étais capable en réussissant une belle course. Pas parce que je visais l'or», a assuré la Tessinoise, sur qui la pression était énorme après ses quatre succès d'affilée fêtés en Coupe du monde de super-G.
«On ne peut pas mesurer la valeur d'une carrière à l'obtention ou non d'une médaille d'or», a-t-elle ajouté. «Mais je suis contente. Je le suis aussi pour mon team, pour mes parents, pour mes coaches. C'est une manière de les remercier de m'avoir toujours soutenu, et de m'avoir apporté l'énergie nécessaire.»
Retour à la page d'accueilRetour au sport