Parti à la faute, Marco Odermatt n’est pas parvenu à enchaîner un 13e succès de rang en géant samedi lors des finales de Coupe du monde de ski alpin à Saalbach. Le Suisse a dû laisser la victoire à son compatriote Loïc Meillard, mais cela ne l’a pas privé de ses émotions au moment de recevoir sa couronne.
Marco Odermatt n'est pas invincible en géant. En quête de Grand Chelem cette saison dans la discipline, le Nidwaldien est parti à la faute en deuxième manche samedi à Saalbach. Vainqueur des 12 derniers géants disputés en Coupe du monde, leader après la première manche, le prodige de 26 ans n'est pas parvenu à se ressaisir après que son ski intérieur ait accroché dans une neige ramollie. Il préférait d'ailleurs en rire.
«Je suis heureux de mes neuf précédents géants, certainement pas de celui-ci», a lâché un Marco Odermatt légèrement déçu au micro de la FIS. «C'est le sport. Je devais attaquer car Loïc a très bien skié. Il mérite sa victoire. Avec aussi la 3e place de Thomas Tumler, c'était une journée suisse, même si ce n'était pas mon jour.»
«Une faute, ça peut arriver, même à moi»
«Je n'étais pas nerveux», a assuré Marco Odermatt, qui avait l'occasion de réaliser un somptueux 10/10 en géant cet hiver. «Les conditions étaient idéales pour moi, j'avais les jambes. Mais une faute, ça peut arriver, même à moi», a conclu le Nidwaldien, dont la dernière élimination datait du 8 décembre 2019.
Preuve que le phénomène du Cirque blanc reste bel et bien humain, il n’a pas pu retenir ses larmes au moment de grimper sur le podium et de soulever le globe de cristal du géant. Il est ainsi sacré roi de la spécialité pour la troisième fois de suite.