Laurent Blanc «De bons souvenirs, même si il y a eu des défaites douloureuses»

AFP

1.4.2023

«Le Parc fait partie de mes bons souvenirs». Laurent Blanc, actuel entraîneur de Lyon et ancien du Paris Saint-Germain, ne cache pas «son plaisir de revenir» dans le stade de la Porte d'Auteuil à l'occasion du match PSG-Lyon dimanche lors la 29e journée de Ligue 1.

Laurent Blanc va retrouver le Parc des Princes avec Lyon dimanche.
Laurent Blanc va retrouver le Parc des Princes avec Lyon dimanche.
Keystone

AFP

1.4.2023

«C'est l'un de mes stades préférés car c'était le stade de l'équipe nationale, ne l'oublions pas, avant que cela ne soit le Stade de France. Nous y avons joué beaucoup de fois et gagné, même si cela n'a pas été toujours le cas. Ça fait partie des bons souvenirs, même si j'y ai connu des défaites douloureuses», a-t-il confié en conférence de presse vendredi.

Le match perdu contre la Bulgarie, le 17 novembre 1993 sur un but inscrit dans le temps additionnel par Emil Kostadinov, reste probablement une blessure difficile à cicatriser, trente ans après. Il consommait l'échec des Tricolores de Gérard Houllier - qui, comme Blanc aura entraîné le PSG, Lyon et l'équipe de France - à se qualifier pour le Mondial 1994 aux États-Unis.

Ce retour au Parc des Princes sur le banc de l'adversaire du Paris Saint-Germain avec lequel il a remporté onze titres nationaux entre 2013 et 2016 sera un moment particulier même s'il n'entend pas s'étendre sur son sentiment personnel «qu'il garde pour (lui)».

«J'ai rencontré des gens très professionnels qui travaillent encore au PSG. J'ai gardé des contacts avec quelques personnes et aussi parmi quelques joueurs. On échange un petit peu et cela me fera plaisir de les revoir, dimanche», a-t-il néanmoins concédé.

22 millions d'indemnités

Le 14 mai 2016, pour la dernière journée de Ligue 1, sans le savoir, Blanc dirigeait son dernier match comme entraîneur du club parisien contre Nantes (4-0) avant d'être remercié fin juin, contre une indemnité de 22 millions d'euros, alors qu'il avait prolongé son contrat, de deux ans, jusqu'en 2018.

Le doublé championnat de France-coupe de France n'avait pas pesé lourd face à l'élimination en quarts de finale de la Ligue des Champions face à Manchester City (2-2, 0-1). Au cours des deux saisons précédentes, le PSG avait aussi été éliminé au même stade de l'épreuve, un bilan insuffisant pour les propriétaires qataris.



Mais depuis, hormis une finale durant la crise du Covid avec un Final 8 de C1 à partir des quarts et une demi-finale atteinte lorsque l'Argentin Mauricio Pocchetino était à sa tête, Paris a échoué cinq fois en 1/8e de finale.

Après son départ, Laurent Blanc est resté quatre ans et demi sans entraîner avant de revenir à la compétition, fin décembre 2020 au club qatari d'Al Rayyan puis sur le banc de Lyon après l'éviction du Néerlandais Peter Bosz, le 9 octobre dernier. Aujourd'hui, l'OL reste 10e du classement avec une équipe que «le Président» cherche à relancer et un effectif déséquilibré qu'il n'a pu totalement redessiner au mercato d'hiver.

Nantes et la Coupe en vue

Mais ce match à Paris n'est pas le plus important pour l'Olympique lyonnais qui jouera sa fin de saison le 5 avril à Nantes, trois jours après son déplacement au Parc des Princes, pour obtenir une place en finale de la coupe de France. Remporter cette épreuve sauverait la saison du club rhodanien qui retrouverait l'Europe qu'il ne peut plus atteindre en Ligue 1.

«Nous savons que face au PSG, ce sera difficile. C'est la meilleure équipe du championnat qu'elle va sans doute gagner. Je pense qu'il faut faire quelque chose de bien à Paris si on veut être bon à Nantes. Le délai de trois jours est court mais c'est comme ça. On essaiera de jouer sans trop penser à Nantes», a commenté Laurent Blanc.