Nicola Spirig Nicola Spirig : "Le sport est ma passion, la famille est mon amour"

ats

24.7.2021 - 12:32

24.7.2021 - 12:32

A 39 ans et après avoir donné naissance à trois enfants, Nicola Spirig n'est plus tout à fait la même athlète. Mais elle fait toujours partie du cercle des candidates aux médailles à Tokyo, évalue-t-elle.

Nicola Spirig fait toujours partie des candidates au podium olympique.
Nicola Spirig fait toujours partie des candidates au podium olympique.
KEYSTONE

«Nous serons une quinzaine à pouvoir briguer un podium (dans la nuit de lundi à mardi en Suisse), et j'en ferai partie. Mais il faudra que les conditions de course jouent en ma faveur», a déclaré samedi en visioconférence la sextuple championne d'Europe. «Je me suis bien préparée, sans blessure. Je me situe physiquement là où j'espérais.»

Si l'ambition est toujours intacte pour ses cinquièmes Jeux, les priorités ont changé. La Zurichoise se considère aujourd'hui d'abord comme une mère, ensuite comme une triathlète. «Le sport est ma passion, la famille est mon amour. J'ai entrepris d'être la meilleure dans ce que je fais mais la famille arrive en première place des priorités», explique-t-elle.

Championne olympique à Londres en 2012 et médaillée d'argent à Rio en 2016, avant de devenir maman, la triathlète de Bülach juge qu'elle a vécu son apothéose en 2012. «Les JO de Londres, pour lesquels je m'étais préparée avec tant de méticulosité», resteront insurpassables pour moi."

Nouveaux scénarios

Mais si elle parvient à «réunir toutes les pièces du puzzle», mardi matin dès 6h30 heure japonaise (23h30 la veille heure suisse), la Zurichoise est toujours capable de faire valoir sa puissance à vélo ainsi que sa résistance et son intelligence en course à pied.

Bonne nouvelle pour elle, son coach australien Brett Sutton est finalement présent à Tokyo. Elle retrouvera une bonne partie de ses «meilleures adversaires» déjà rencontrées à Rio.

«Une chose a cependant changé en triathlon. Aujourd'hui, on voit souvent 6 ou 7 athlètes se détacher en natation pour ensuite collaborer à vélo et tenter de garder leur avance», observe Spirig, prête pour cette éventualité aussi. Si elle émerge, ce sera probablement progressivement, à mesure que cette éprouvante compétition de 2 heures environ avance (1,5 km de natation, 40 km à vélo et 10 km de course à pied).

ats