Aussi bien l'entraîneur Patrick Fischer que le gardien Reto Berra ont trouvé une raison pour la défaite contre le Danemark (3-5): les nombreuses pénalités.
«Nous avons manqué de discipline, nous nous sommes assis trop souvent sur le banc des pénalités, surtout en deuxième période», analysait Berra. Les Suisses ont écopé de quatre pénalités mineures au cours d'un tiers-temps intermédiaire perdu 0-3. Deux fois, le revenant Denis Malgrin, placé en isolation à son arrivée en Chine, a subi les foudres des arbitres.
«De cette façon, nous avons perdu le rythme. Nous devons absolument éviter les fautes avec la canne», relevait Fischer. Lorsque les Suisses ont enfin trouvé le bon tempo après le 2-4 de Romain Loeffel (45e), ils se sont retrouvés pénalisés pour surnombre à la 53e. Huit secondes plus tard, Simon Moser se retrouvait également sur le banc. Des événements qui n'avaient pas leur place dans cette phase cruciale de la partie.
Fautes simples
De surcroît, les Suisses ont montré quelques carences défensives alors qu'ils s'étaient plutôt bien débrouillés lors de leurs deux premiers matches contre le Team ROC (0-1) et la République tchèque (1-2 tab). «Avant les troisième et quatrième buts, nous avons commis des fautes simples dans la zone de défense qui ne devraient pas arriver au troisième match» se plaignait Fischer. «Lorsque nous nous sommes retrouvés menés tout d'un coup 1-3 après avoir connu un bon départ, contre une équipe que nous devions battre, nous avons perdu de notre assurance. Cela m'a toutefois plu que nous n'ayons pas laissé tomber.»
A la question de savoir si le Danemark avait été sous-estimé, Berra a répondu. «En aucun cas. Je ne sais pas ce qui s'est passé, nous voulions vraiment la victoire. Nous nous sommes créé beaucoup de bonnes chances. Maintenant, il faut savoir tirer les bonnes conclusions de cette défaite et grandir comme équipe.»
La Suisse a ainsi concédé son premier revers dans un match officiel contre le Danemark après sept succès. Désormais, la sélection helvétique va devoir passer par un huitième de finale, ce qui n'est pas un désavantage selon Fischer. En tant que dernière du groupe B, la Suisse héritera sûrement d'un adversaire de valeur. La désignation se fera après les derniers matches de dimanche.
sfy, ats