Il n'était pas présent en Finlande en novembre, mais savait qu'il recevrait une convocation pour les matches en Suisse. Régional de l'étape, Christoph Bertschy se réjouit de pouvoir se produire devant son public avec le maillot national.
Figure importante de Fribourg-Gottéron et de la sélection de Patrick Fischer, Bertschy va enfiler le maillot national dès jeudi contre la Suède. Et forcément, il se réjouit. «J'avais déjà eu la chance de jouer il y a deux ans, se souvient-il. C'est incroyable d'être non seulement en Suisse, mais en plus à Fribourg. Et ce sera une opportunité pour la famille et les amis de venir voir un match de la Suisse.»
Retrouve-t-il tout à l'identique ? «Alors les logos sont différents et je ne suis pas non plus assis à la même place dans le vestiaire, glisse-t-il en souriant. Après cela reste une équipe de hockey et on se connaît tous bien.»
Après un début de saison en deçà des attentes avec Fribourg, Bertschy a droit à une parenthèse dans son quotidien. «L'équipe de Suisse ce n'est que pendant une semaine, appuie-t-il. On vit tous une saison en même temps et certains en vivent une meilleure que d'autres, mais on s'entend bien et l'ambiance est bonne.»
Même s'ils jouent «à la maison», Bertschy et Andrea Glauser se plient aux règles de l'équipe et vivent avec le groupe qui a son hôtel à Berne. «Ca fait partie du truc d'être avec l'équipe», estime Bertschy.
Capable d'évoluer au centre ou à l'aile, le Fribourgeois a la chance de s'adapter à ce que lui demande le sélectionneur. «Je joue ailier ici, précise-t-il. Pour faire partie de l'équipe depuis ces trois dernières années, je sais comment ça fonctionne, et les autres aussi. J'ai un peu le même rôle qu'à Fribourg.»
jfd, ats